Cinéma : "Pusher", une trilogie réaliste et haletante signée Nicolas Winding Refn
La trilogie culte "Pusher" du réalisateur danois, Nicolas Winding Refn, est de retour en salles à partir d'aujourd'hui, mercredi 9 juillet, en version restaurée.
Les trois films "Pusher" sont à la fois indépendants et imbriqués, avec plusieurs points communs : les récits se déroulent dans les bas-fonds de Copenhague, dans des ambiances souvent glauques. On y suit des personnages délinquants, acculés par une grosse dette à rembourser dans les heures qui suivent. Il s'agit de films à la fois très masculins, violents et vulgaires mais fascinants.
Du polar noir réaliste et haletant, le nez dans le béton, Nicolas Winding Refn ne voulait, pourtant, pas donner l'impression d'être complaisant : "j'ai tout fait pour ne pas juger les personnages, j'ai tenté de voir leur humanité pour ce qu'elle était. On doit quand même rendre leur odyssée intéressante, mais je ne suis ni politicien, ni moraliste. Au contraire, plus ils étaient immoraux, plus ils devenaient intéressants. Je ne voulais pas les glorifier, un gangster heureux, ça n'existe pas."
"Pusher", socle de la filmographie de Winding Refn
Chacun des trois films, sortis respectivement en 1996, 2004 et 2005 suit un personnage précis. Franck dans le premier, Tonny dans le deuxième et Milo dans le troisième. C'est d'ailleurs le célèbre acteur Mads Mikkelsen qui endosse le costume du personnage de Tonny dans le second film de la trilogie. Depuis, Mikkelsen est devenu un acteur mondialement connu et reconnu, en grande partie grâce au cinéaste danois.
"J’ai créé Mads Mikkelsen, à 100%. On a fait quatre films ensemble et quand il en a eu fini avec moi, c'est devenu une star."
Nicolas Winding Refn
Nicolas Winding Refn affirme qu'il n'y aurait pas eu de Drive ou de carrière hollywoodienne pour lui sans la trilogie Pusher, qu'il a réalisé à une époque où il était désargenté."Milo, Franck et Tonny ont en quelque sorte défini ma filmographie, dit-il. Vous devez transformer vos obstacles en force. J’étais dans une sale période de ma vie. Je devais un million de dollars à ma banque, mais j'ai réussi à avoir un financement. C'est devenu une bénédiction."
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