Ils ont fait l'actu. Après son agression, Alain Finkielkraut prend ses distances avec les "gilets jaunes"
16 février 2019. En marge d'une manifestation des "gilets jaunes", Alain Finkielkraut est violemment pris à partie et injurié dans le quartier de Montparnasse, à Paris. Les forces de l'ordre doivent s'interposer pour protéger le philosophe et académicien.
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Après l'agression d'Alain Finkielkraut, plusieurs responsables politiques – dont Emmanuel Macron – expriment leur indignation et disent leur soutien au philosophe. L'incident suscite d'autant plus d'émotions qu'il survient dans un contexte de hausse des actes antisémites, qui ont bondi de 74% l'an passé. Quelques heures plus tard, le parquet de Paris ouvre une enquête pour "injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion".
"Une ambiance de pogrom"
Presque six mois après cette agression, Alain Finkielkraut garde un souvenir douloureux de l'épisode : "C'était une petite meute extrêmement énervée et les insultes ont fusé. Il y avait une ambiance de pogrom et j'ai été protégé par un cordon de policiers, sans quoi certains en seraient peut-être venus aux mains" détaille le philosophe qui n'a pour autant pas porté plainte : "C'était au ministère public de s'emparer de l'affaire, il l'a fait et c'est tant mieux".
Je n'ai jamais refusé la polémique ou la controverse mais je pense qu'une certaine civilité doit prévaloir dans la conversation civique
Alain Finkielkrautà franceinfo
Il est parfois aussi reproché des outrances à Alain Finkielkraut. "Il n'y a pas d'outrance, j'interviens quelquefois avec une certaine intensité, c'est vrai, mais aujourd'hui on vous accuse de dérapage ou d'outrance dès que vous quittez l'autoroute du politiquement correct", fustige l'académicien qui assure : "Je n'ai jamais refusé la polémique ou la controverse mais je pense qu'une certaine civilité doit prévaloir dans la conversation civique. Je veux bien que les gens soient agacés par mes prises de position et les contestent, mais qu'ils le fassent sans pour autant m'injurier !"
Début juillet, l'un des agresseurs d'Alain Finkielkraut – le seul qui avait été identifié – a été jugé et condamné à deux mois de prison avec sursis.
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