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Mondial au Qatar : "4.000 ouvriers vont mourir sur les chantiers"

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Le Mondial de football au Brésil est à peine terminé, et déjà "les syndicats de la construction se mobilisent pour défendre les travailleurs des prochaines Coupe du monde", nous dit l'Humanité.

Jules Lavie

Radio France

Publié le 15/07/2014 07:01 Mis à jour le 16/07/2014 07:42

Temps de lecture : 1min

(Deux ouvriers immigrés sur un chantier à Doha se reposent pendant leur pause déjeuner. © Reuters)

La Coupe du monde de football est terminée. L’Allemagne fête ses champions. Et déjà, on pense aux prochaines éditions : Russie 2018, Qatar 2022. A Moscou comme à Doha, la construction ou la rénovation des stades et des infrastructures a commencé. Mais dans quelles conditions travaillent les ouvriers ?

"Les syndicats de la construction se mobilisent pour défendre les travailleurs des prochaines Coupe du monde" . C'est ce qu'on peut lire dans L'Humanité . A la fin de l’année dernière, une enquête du quotidien britannique The Guardian avait mis en lumière les conditions de travail des ouvriers qui construisent les infrastructures du Mondial au Qatar. Des travailleurs pour la plupart étrangers, souvent Népalais, soumis à un véritable "esclavage moderne" .

"déjà 1380 morts"

"Il y a déjà eu 1380 morts sur des chantiers depuis 2010 , assure Ambet Yuson, secrétaire général de l’Internationale des travailleurs du bâtiment et du bois, cité par le journal fondé par Jean Jaurès. Si rien ne change, nous estimons qu’il y aura 4.000 ouvriers qui vont mourir d’ici à 2022".

Que font les dirigeants du football international ? "Jusqu’ici la Fifa s'est retranchée derrière les lois du pays organisateur ou derrière les entreprises intervenant sur les chantiers" , rappelle Pierre Duquesne, l’auteur de l’article.