Les Suds : le monde entier à Arles

Tous les week-ends de cet été, nous explorons les grands rassemblements des musiques populaires en France. Aujourd'hui, un festival né d'une utopie de la Méditerranée heureuse, et qui fait entendre la passion

Article rédigé par Bertrand Dicale
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Le théatre antique d'Arles fait le plein à l'occasion du festival Les Suds. (VALLAURI NICOLAS / MAXPPP)
Le théatre antique d'Arles fait le plein à l'occasion du festival Les Suds. (VALLAURI NICOLAS / MAXPPP)

Mandy Lerouge dévoile que, derrière beaucoup des œuvres du chanteur traditionnel argentin Atahualpa Yupanqi sont des compositions de son épouse, une Française. Et elle a donné la primeur du spectacle qui lui est consacré aux Suds, à Arles.

Avec 41.845 festivaliers (dont 18.845 entrées payantes), du 14 au 20 juillet, la 30édition du festival décroche le record historique de fréquentation.

Voilà qui est presque contre intuitif, dans une période où semblent refluer partout – et pas seulement en Occident – les idées d'amitié entre les peuples et d'ouverture à la différence, et où, en France, la culture ne fait plus forcément consensus chez les décideurs politiques. Pourtant, Les Suds – avec un S – continuent de creuser leur sillon : 87 concerts et rencontres musicales, une quarantaine de stages et de masterclasses à partir de 10 heures du matin jusqu’à 3 heures après minuit.

Dans cet épisode d’Histoires de festivals, vous entendez des extraits de :

Mandy Lerouge, Mi Pago viejo, 2025

Walid Ben Selim et Raül Refree, Terre du Sud (Ard Al Janoub), 2024

Piers Faccini et Ballaké Sissoko, One Half of a Dream, 2025

Trio Joubran et la voix de Mahmoud Darwich, Le Lanceur de dés (5e partie), 2009

Isam Elias, J'adore, 2024

Birds on a Wire, La Marelle, 2020

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