Histoires d'info. Le positionnement "ni droite, ni gauche" d’Emmanuel Macron
Le positionnement "ni droite-ni gauche" d'Emmanuel Macron nous laisse dans l'expectative. Un positionnement déjà adopté par le Général de Gaulle, il y a plus de 60 ans.
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Le leitmotiv du nouveau pouvoir en place, c'est être ni de droite, ni de gauche, un positionnement affirmé par Emmanuel Macron dès le lancement d’En Marche en avril 2016. Dans un pays structuré depuis la révolution française entre la droite et la gauche, ou pour être plus précis entre les droites et les gauches, tenter de s’en soustraire totalement sans se présenter pour autant centriste avait quelque chose d’audacieux et de risqué. Mais pour autant pas de totalement neuf.
Les campagnes présidentielles se ressemblent
La première fois que ce crédo a été affirmé avec force, c’était également au moment d’une campagne présidentielle, la première de la Ve république au suffrage universel direct, c’était en décembre 1965. Et c’est le Général de Gaulle qui cherche à sortir du clivage gauche droite : "La France, c'est tout à la fois. C'est tous les français. Ce n'est pas la gauche, la France. Ce n'est pas la droite, la France." Mais si le Général de Gaulle parle ainsi, c’est parce qu’il est ici interrogé par Michel Droit dans l’entre-deux-tours de la présidentielle, en ballottage face à François Mitterrand, il craint que son image de droite ne fédère l’ensemble des forces de gauche : "Vous me dîtes, à droite vous faîtes une politique de gauche. À gauche, du reste, vous le savez bien, de Gaulle il est là pour la droite. Le fait que les partisans de droite et les partisans de gauche déclarent que j'appartiens à l'autre côté prouvent précisément ce que je vous dis. C'est à dire que maintenant, comme toujours, je ne suis pas d'un côté, je ne suis pas de l'autre, je suis pour la France."
Voilà peut-être ce que dira Emmanuel Macron s’il brigue un second mandat. D’ici là, la droite l’aura dépeint comme de gauche pour avoir un espace politique et la gauche aura fait la même chose. C’est le risque mais aussi l’intérêt de se dire ni de droite, ni de gauche, se placer au-dessus de la mêlée. Décidément très gaullien tout ça.
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