Expliquez nous... les "No borders"
Les "No borders" , sont un réseau plus ou moins clandestin de militants, d’associations et de collectifs nés au début des années 2000. Ils veulent l’abolition des frontières au nom de la liberté de circulation des citoyens et des migrants, à qui ils apportent un soutien logistique et parfois juridique... à Calais et ailleurs.
/2016/08/23/fi_no_borders.jpg)
"No borders" , en anglais, cela signifie "pas de frontières" : les "No borders" aident les migrants parce qu’ils sont farouchement opposés aux politiques de contrôle de l'immigration. Ils prônent l'arrêt des expulsions, la régularisation des étrangers en situation irrégulière et la fermeture des centres de rétention administrative. Même s’ils refusent les étiquettes, ils sont plutôt de la sphère anarchiste et libertaire...
Quel est le profil de ces militants "no borders" ?
Il n’y a pas de profil type, le mouvement est hétéroclite et il refuse qu’on l’approche de trop près... on ne sait donc pas combien ils sont, ni combien de temps, ils restent en moyenne dans le mouvement.
Ce que l’on observe, c’est que les militants "No borders" sont majoritairement des jeunes. Sociologiquement, le mouvement est extrêmement varié: on compte des étudiants, des jeunes diplomés, des sans-emplois, mais également des personnes plus âgées, déjà intégrées, venues du monde associatif, des travailleurs sociaux qui ont sympathisé à la cause.
Les "No borders" viennent principalement des pays européens, de France, d’Allemagne, du Benelux ou des Pays-Bas. Mais on compte aussi quelques mouvements No Borders en Turquie ou au Mexique...
Comment fonctionne le mouvement sur le terrain ?
Les "No borders", comme les Zadistes par exemple, sont un mouvement qui pratique l’autogestion. Ils n’ont pas vraiment de hiérarchie, pas de leader déclarés, et ils se protègent beaucoup des médias en se concertant pour définir leur tactiques. Sur le terrain,comme à Calais, les "No borders" apportent de l’aide matérielle ou au logement en ouvrant des squats. Ils aident les migrants pour l’accès à l’eau, l’aide juridique…Ils assistent également les familles en les conseillant face aux forces de police, ils leurs fournissent des moyens pratiques comme des vélos ou les aident à recharger leur téléphones portables...
Le mouvement "No Borders" est très surveillé par la police et les services du Renseignement. Il est notamment l’objet d'une surveillance particulière de la part d’Europol.
À regarder
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter