Expliquez-nous... "L'arc progressiste" qu'Emmanuel Macron souhaite mettre en place en Europe.
Alors que la gestion de la question migratoire alimente la montée de l'extrême droite en Europe, focus de franceinfo sur "l'arc progessiste" qu'Emmanuel Macron souhaite mettre en place en Europe.
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Les convergences entre Viktor Orban et Matteo Salvini
Depuis 2015, les pays de l'Union ne cessent de se diviser sur la gestion de la crise migratoire.
Le premier ministre hongrois, Viktor Orban, avait dés le départ posé comme objectif de "mettre fin à l'immigration par tous les moyens". République Tchèque, Pologne, Slovaquie et Autriche -qui assure en ce moment la présidence tournante de l'Union- plaident aussi pour une politique migratoire plus restrictive.
Enfin l'Italie a désormais à sa tête un gouvernement populiste qui s'est fixé comme objectif, par la voix de son ministre de l'intérieur Matteo Salvini, d'arrêter le flux de migrants.
Aux côtés de Matteo Salvini la semaine dernière, Viktor Orban a désigné Emmanuel Macron comme son "adversaire", chef de file, je cite des "partis pro-migrants" en Europe.
"L'arc progressiste" défendu par Emmanuel Macron
Auprès des 7 dirigeants européens qu'il a rencontrés cet été, Emmanuel Macron a défendu sa vision de l'Europe: souveraine et démocratique
Avec les premiers ministres belge, neerlandais et luxembourgeois hier, le président français a prôné une gestion coordonnée de la question migratoire. L'idée centrale serait d'octroyer d'importantes aides financières aux pays africains, d'origine ou de transit, qui, en échange, limiteraient le passage des migrants en Europe.
Les alliés potentiels: les dirigeants suédois, finlandais, espagnol ou portugais
La ministre suédoise des affaires étrangères a récemment dénoncé, par tweet, une "alliance" de Viktor Orban et Matteo Salvini contre les "démocrates" européens.
En juin dernier, le président, socialiste, du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, avait lui appelé à "travailler à une nouvelle Europe où les égoïsmes nationaux ne prévaudront pas"
Au même moment, son homologue portugais, Antonio Costa, déclarait: «Nous avons besoin de plus d’immigration et nous ne tolérons aucun discours xénophobe.»
Une carte des clivages en réalité plus complexe
Cela dit, de nombreux dirigeants n'ont pas l'intention d'avoir à s'aligner soit derrière Emmanuel Macron soit derrière Viktor Orban.
Par ailleurs, certains dirigeants, comme Angela Merkel, ont été fragilisés par leurs positions concernant les migrants. La chancelière allemande s'est à nouveau vivement opposée cette semaine à son ministre de l'intérieur, deux mois après avoir évité l'éclatement de sa coalition sur cette question.
Enfin, des conservateurs allemands de la CDU, le parti d'Angela Merkel, sont rattachés au niveau européen, au Parti Populaire Européen, auquel appartient aussi le parti de Viktor Orban.
Le conservateur allemand Manfred Weber -qui se verrait bien être le prochain président de la Commission européenne- affirme aujourd'hui dans un entretien au journal La Stampa, "vouloir travailler avec tout le monde", y compris Matteo Salvini et Viktor Orban, pour "trouver ensemble une vision commune".
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