Expliquez-nous... Boris Johnson
Pour ou contre le Brexit ? Au Royaume-Uni, la campagne a commencé. La date du référendum a été annoncée samedi. Les Britanniques voteront le 23 juin pour ou contre une sortie de l’Union européenne. David Cameron, qui fait campagne pour le maintien dans l’UE, a subi son premier gros coup dur dans cette campagne : le populaire maire de Londres Boris Johnson a rejoint le camp des pro-Brexit.
Boris ou Bo-Jo comme on l’appelle ici, est peut-être l’homme politique le plus populaire du Royaume-Uni. En 2008, il est parvenu à prendre la mairie de Londres aux travaillistes. Son influence va bien au-delà du parti conservateur. Il est connu pour sa tignasse blonde ébouriffée. C’est un personnage haut en couleurs, drôle, cultivé, passé par le prestigieux lycée d’Eton, et l’université d’Oxford. Il a commencé sa carrière en tant que journaliste. Il a même été un temps correspondant du Daily Telegraph à Bruxelles. Et sa copie à l’époque montre bien qu’il n’a jamais porté les institutions européennes en haute estime.
Ses détracteurs jugent son bilan très modeste à la mairie de Londres et l’accusent d’être un clown, un bon client pour les médias sans réelle envergure politique.
Le ralliement de Boris Johnson à la cause eurosceptique est en tout cas un coup dur pour Cameron
Boris Johnson s’est beaucoup fait désirer.David Cameron comptait sur lui pour la campagne pro-UE. Mais il devra faire sans.
Boris a fait son coming-out hier. D’abord, il renforce le camp eurosceptiques et augmente les chances d’un Brexit, mais en plus, il défie David Cameron.
Boris Johnson est souvent présenté comme un futur Premier ministre. Même s’il s’en défend, son choix s’apparente à une candidature à la direction du parti conservateur. En cas de Brexit, il deviendra un recours. Et même s’il perd le référendum, il aura gagné le respect des militants conservateurs. La moitié au moins des membres du parti seraient favorables à une sortie de l’UE. Boris Johnson, en clair, gagne sur tous les tableaux. Alors je vous disais que son choix augmentait les chances de Brexit. C’est la conclusion qu’on est tenté de tirer mais d’après de nombreux politologues, l’effet Boris ne doit pas être surestimé. Il ne sera pas massif sur l’issue du référendum.
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