En direct du monde. En Suisse, un hôtel de luxe de Gstaad révèle les caprices de stars de ses clients
Un palace de la station de ski de Gstaad révèle les caprices parfois surprenants de ses clients les plus fortunés.
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Imaginez un hôtel à mi-chemin entre le château de la Belle au bois dormant et le Grand Budapest Hotel du film de Wes Anderson. Entourez-le d'alpages et recouvrez le tout de poudreuse au moment des fêtes de fin d'année. Vous avez à peu près le décor du Gstaad Palace. Superbe demeure vieille de plus d'un siècle perdue au milieu des Alpes suisses. Le nombre de personnalités qui y ont défilé (et qui continuent de le faire) est considérable.
Le Gstaad Palace est le plus bel hôtel du monde, de l'avis de l'ancien président américain Jimmy Carter. Il vient de dévoiler, dans un livre, les caprices de ses nombreux clients. Et il y a des histoires qui valent le détour, notamment quand on apprend certaines exigences de Marcel Dassault. L'avionneur français n'hésitait pas à convoquer, en jet privé depuis la Bretagne, un chanteur à succès des années 60 pour un concert d'une petite heure à Gstaad. Marcel Dassault avait peur de prendre l'avion. Il débarquait donc toujours au palace avec deux Cadillac. L'une pour lui et ses bagages. L'autre pour madame et leurs deux chiens. Dans un autre genre, on a l'histoire de cette aristocrate qui demandait à nourrir son chat avec pour seul repas du caviar. Matin, midi, et soir.
Luxe, calme et tranquillité fiscale
Toutes ces exigences sont à la hauteur des tarifs pratiqués par l'hôtel. Plus de 500 euros pour la plus petite chambre en basse saison, plusieurs milliers d'euros pour certaines suites. Pas de doute, nous sommes bien à Gstaad. C'est une station huppée, un peu comme Megève ou Courchevel en France. Sans trop de fioritures pourtant. Ici les stars cherchent le confort, mais aussi la tranquillité. Tranquillité fiscale diront les mauvaises langues. On se rappelle de l'installation à Gstaad de Johnny Hallyday il y a quelques années. A priori, il n'avait pas besoin de descendre au Gstaad Palace, mais l'Aga Khan, si. Celui qu'on présente comme un prince philanthrope et le leader spirituel des ismaéliens a ses habitudes dans l'hôtel. On a même dû transformer en catastrophe une salle de bain en chambre grand luxe. Le tout en une nuit. Le personnel n'avait pas eu le courage de lui dire que le Palace était complet.
L'hôtel n'a pas forcément besoin de publicité – le Gstaad Palace est quasi complet jusqu'en 2019 – mais les autres hôtels de la région, si. Le franc suisse s'est beaucoup apprécié depuis 2015. Trop même, de l'avis du secteur touristique qui a déjà du mal à lutter avec la concurrence des stations alpines en France et en Autriche : presque moins 20 % de skieurs en dix ans en Suisse. Les personnes qui réservent au Gstaad Palace ne viennent pas forcément pour le ski. Ou alors bien assis, au chaud dans une loge VIP. Comme ce richissime client américain qui décollait chaque jour de l'hôtel en hélicoptère privé pour aller suivre les Jeux Olympiques d'Albertville, à 80 km de Gstaad. C'était en 1992.
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