Tim Burton revient à l’animation : un retour aux sources après 13 ans d'absence

Le réalisateur américain revient à l’animation, son art de prédilection, guidé par un besoin personnel de renouer avec son univers gothique et poétique.

Article rédigé par Marie Dupin
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Le réalisateur américain Tim Burton assiste au tapis rouge de l'exposition immersive « Labyrinthe de Tim Burton » au Panteon de Dolores à Mexico, Mexique, le 25 juin 2025. (EYEPIX / NURPHOTO)
Le réalisateur américain Tim Burton assiste au tapis rouge de l'exposition immersive « Labyrinthe de Tim Burton » au Panteon de Dolores à Mexico, Mexique, le 25 juin 2025. (EYEPIX / NURPHOTO)

Treize ans après s’en être éloigné, Tim Burton annonce son grand retour au cinéma d’animation. Connu pour ses œuvres aux allures de cauchemars poétiques, peuplées de créatures étranges et mélancoliques, le réalisateur américain retrouve enfin son "premier amour" : le dessin, les images façonnées image par image, et l’univers si particulier qui a fait sa renommée.

Dès l’adolescence, Tim Burton se passionne pour la création de monstres incompris, à l’image d’Édouard aux mains d’argent ou Émily. Cette esthétique singulière, entre douceur gothique et fantastique noir, l’avait conduit à intégrer les studios Disney, où il a appris les codes de l’animation… avant de mieux les contourner.

Une nécessité personnelle

S’il s’était éloigné de l’animation depuis plus d’une décennie, Tim Burton n’a pas pour autant quitté les écrans. Il a signé plusieurs longs-métrages, dont Dumbo ou Beetlejuice,  ainsi que la série Mercredi, grand succès sur Netflix inspiré de la Famille Addams. Ces expériences, riches et variées, ont nourri sa réflexion et son imaginaire. "J’ai grandi, j’ai douté, j’ai chuté parfois…", confie-t-il, avant de souligner combien ce retour à l’animation est pour lui une évidence, presque une nécessité personnelle.

Pour l’instant, aucun détail n’a filtré sur son prochain film. Peu importe, selon lui : l’essentiel est de renouer avec ce qu’il aime le plus au monde. Un retour à l’animation, donc, mais surtout un retour à lui-même.

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