Aux États-Unis, un petit garçon dénonce sa mère à la police parce qu'elle mange sa crème glacée

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Dez’Riel, quatre ans, un petit garçon vivant dans le Wisconsin aux États-Unis a fait preuve d'une grande détermination. Il y a quelques jours, il a appelé les urgences, le 911, pour se plaindre de sa mère et demander de la faire arrêter.

Marie Dupin

Radio France

Publié le 13/03/2025 12:55 Mis à jour le 13/03/2025 12:56

Temps de lecture : 2min

Crème glacée. Photo d'illustration. (JEREMY SELWYN / EVENING STANDARD)

"My mum is very bad" ("ma maman est très méchante"), a entendu l'opérateur du 911, l'appel d'urgence américain. Mais l’inquiétude des policiers n'a pas duré longtemps. La mère a fini par prendre le téléphone des mains de son enfant pour expliquer la situation. Dez’Riel avait appelé les urgences parce qu'elle lui avait volé sa coupe de crème glacée. Pas pour le punir, juste parce qu’elle avait faim. Le garçon choqué a trouvé alors approprié d’appeler la police pour faire arrêter la voleuse.

Wisconsin 4-year-old Dez’Riel Lowery called 911 and told police to arrest his mom for eating his ice cream. After a visit to Dez’Riel's house to teach him 911 is only for emergencies, officers returned the next day with ice cream. pic.twitter.com/4E9qbBkjCr
— Newsweek (@Newsweek) March 10, 2025

L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais les deux policières sont tout de même venues jusqu'à la maison, pour vérifier que l'enfant n’avait pas appelé pour une autre raison que cette histoire de crème glacée. À leur arrivée, Dez’Riel ne s'était pas adouci et a confirmé sa version de faits aux policières : "Je veux que ma maman aille en prison. Je n’ai pas eu de glace", a-t-il répété.

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Quand les policières ont commencé à passer les menottes à sa mère, il s'est finalement ravisé, estimant que "peut-être n’était-il pas nécessaire qu’elle aille en prison". Les policières lui ont alors rappelé avec fermeté que les appels d’urgence devaient être réservés aux réelles urgences. Et dans leur grande mansuétude, elles sont même revenues chez lui, deux jours plus tard, pour lui rapporter, non pas une, mais deux crèmes glacées. On espère qu'il les a partagées avec sa mère.