Etats-Unis : malgré le coût de leur entretien, les golfs du Pentagone échappent aux coupes budgétaires
Le président américain continue méthodiquement de démanteler l’administration fédérale, avec l’aide d’Elon Musk. Les deux hommes promettent d’économiser 1 000 milliards de dollars cette année.
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Comme le souligne le site The Intercept (article en anglais), le Pentagone possède près de 150 parcours de golf, aux Etats-Unis essentiellement mais aussi partout dans le monde : des 9 trous, des 18 trous, des 27 trous et même des 36 trous.
Il faut bien sûr entretenir ces terrains : une trentaine de "bunkers", ces zones sableuses que les golfeurs n’aiment pas beaucoup, sont ainsi en cours de rénovation sur le golf de la base de Ramstein, en Allemagne ; on rachète du compost pour un parcours au Nouveau-Mexique ; on renouvelle un contrat de maintenance à West Point… Impossible d’avoir la facture totale, mais tout cela coûte visiblement très cher. Un exemple parmi d’autres : l’an dernier, le golf qui dépendait d’une base aérienne du Texas a dû fermer après avoir perdu 450 000 dollars en 2023, et deux millions et demi en quinze ans.
Ces golfs doivent en principe être autosuffisants financièrement (c’est la loi), mais ce n’est pas toujours le cas : on parle de centaines de millions de dollars engloutis depuis des décennies. Le Pentagone a même dû réduire la voilure, puisqu’il possédait 300 golfs dans les années 70. Cela coûtait chaque année près de 15 millions de dollars, selon un élu.
Des coupes partout... mais pas pour le golf
Cette obsession du département de la défense pour ses parcours interroge aujourd’hui d’autant plus que Donald Trump, depuis fin janvier, mène une purge inédite à tous les échelons de l’administration fédérale : 80 000 suppressions de postes, entre autres, au ministère des Anciens combattants.
Mais rien concernant ces fameux golfs. Et pour cause : on connaît la passion de l’actuel président pour la petite balle blanche. Lors de son premier mandat, Donald Trump y aurait ainsi joué près de 300 fois, pour une facture estimée par le Huffington Post à 150 millions de dollars. Ironie de l’histoire, souligne The Intercept : cela coûterait beaucoup moins cher au contribuable s'il daignait jouer sur les parcours du Pentagone situés autour de Washington.
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