États-Unis : des élus démocrates fuient le Texas pour empêcher ou retarder un redécoupage électoral de l'Etat
Les élus démocrates du Texas refusent de participer à un vote qui doit valider la nouvelle carte électorale. Pour empêcher l'adoption de ce texte, ces démocrates ont décidé de fuir leur Etat.
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Tous les dix ans après chaque recensement, la carte électorale est modifiée aux États-Unis. Ces dernières semaines, Donald Trump pousse pour que la nouvelle carte du Texas soit votée le plus rapidement possible. Le président américain a en ligne de mire les midterms, les élections de mi-mandat en 2026 qui renouvellent d'un tiers les deux chambres. En dessinant les circonscriptions, Donald Trump souhaite diluer le vote démocrate et ainsi remporter cinq sièges républicains supplémentaires au Congrès fédéral. Les républicains disposent uniquement d'une infime majorité à la chambre des représentants, or les élections midterms ne sourient pas en général au parti du président en place.
La carte aurait dû être adoptée avec ces modifications. Mais c'était sans compter sur la manœuvre des démocrates texans. Ils ont tout simplement fui leur État pour empêcher la tenue du vote, car si le quorum n'est pas atteint leurs collègues républicains ne pourront pas voter la nouvelle carte. Le gouverneur conservateur Greg Abbott a menacé d'envoyer le FBI chercher les élus dans les autres États des États-Unis pour les obliger à revenir au Texas.
Le difficile découpage électoral dans les États démocrates
Ce coup d'éclat devrait en rester là, car ces élus devront bien revenir un jour chez eux. Pour l'ambitieux gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newson, il faudra alors "combattre le feu par le feu". D'autres États démocrates pourraient être tentés de modifier leur carte électorale à leur tour.
Mais c'est plus compliqué dans d'autres États. Par exemple, en Californie comme à New-York, deux grands pourvoyeurs d'élus démocrates, il faut passer par une commission indépendante. C'est le camp démocrate qui avait mis en place dans ces États ces garde-fous après avoir par le passé abusé du charcutage électoral partisan.
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