Un été chaud sans visibilité
Le ciel européen se prépare à un été chaud et à une rentrée sans visibilité.
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Scènes de chaos, grèves à répétition, suppressions de vols, le secteur aérien est aujourd’hui touché par une crise sociale bien plus profonde qu’il n’y parait. Le point de départ de est l’extrême fragilité économique du secteur, qui après deux ans de crise sanitaire liée au Covid, a dû opérer d’importantes coupes claires pour assurer sa survie. A la crise sanitaire s’est ajoutée, en février l’invasion de l’Ukraine par la Russie, ses répercussions et les interrogations sur le trafic aérien en Europe.
Depuis le début de l’année, cette industrie navigue à vue
Forcément, elle n’a pas réussi à anticiper la très forte demande de voyages, observée pour cet été. Il a fallu dans des délais très courts remettre en marche un secteur qui depuis deux ans tournait au ralenti et dont les experts économiques ne voyaient pas, dans leurs prévisions les plus optimistes, de retour à la normale avant 2023 ou 2024.
Résultat, des milliers d’emplois sont à pourvoir notamment dans les aéroports européens, à la sûreté, dans le tri bagage, dans la maintenance ou à la Police aux Frontières. Des emplois qui n’attirent plus, mais sans lesquels ces aéroports ne peuvent fonctionner normalement.
Au sein des compagnies aériennes, les problématiques sont un peu différentes. Si les métiers attirent toujours, il faut beaucoup de temps pour former les personnels navigants, pilotes ou hôtesses et stewards. Et d’un pays à l’autre en Europe, les situations sont différentes.
En France, grâce aux aides allouées par l’Etat et la mise en place en place du chômage partiel, les compagnies aériennes ont moins licencié. A coût de milliards d’euros, Air France a été largement soutenue par Bercy. Ça n'a pas été le cas chez les privés, chez Ryanair, où les contrats de travail et les salaires n’ont rien à voir avec le droit français. EasyJet, elle, a mieux anticipé cette reprise, mais est également contrainte de réduire son programme de vols durant l’été, comme beaucoup d’autres compagnies.
Des réductions de programme également motivées par la forte hausse des prix du pétrole, les compagnies ne pouvant répercuter ces coûts supplémentaires sur le seul passager. Ces décisions attentistes, prudentes, traduisent une certaine inquiétude en attendant la rentrée et le comportement des voyageurs d’affaires. Car une fois l’été passé, ce sont eux qui diront si la reprise est bien là ou pas. Pour l’heure, les compagnies n’ont aucune visibilité.
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