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Easy Jet : 20 ans déjà

Chroniques du ciel Frédéric Beniada Le dimanche à 8h24 et 10h54

Avec un bénéfice de 777 millions d’euros, en hausse de 22% par rapport à 2014, Easy Jet termine l’année en beauté. Beau cadeau d’anniversaire pour la compagnie Low Cost qui fêtait, il y a quelques jours ses 20 ans à Luton en présence, de son fondateur, l'entrepreneur britannique d'origine chypriote Stelios Haji-Ioannou.

Frédéric Beniada

Radio France

Publié le 28/11/2015 18:58 Mis à jour le 29/11/2015 07:43

Temps de lecture : 1min

(Un passager d'Easyjet sur cinq est un voyageur d'affaires © Easy Jet)

20 ans après son premier vol, c'était le 10 novembre 1995, entre Luton et Glascow en Écosse, Easyjet est devenu un géant du ciel européen, avec une flotte de 243 avions plus 68 millions de passagers transportés cette année dans 33 pays et 137 aéroports.20 ans de croissance ininterrompue avec une stratégie très différente d'une compagnie low cost classique.

Aujourd'hui, plus d'un passager d'Easyjet sur cinq est un voyageur d'affaires. Dans la foulée, la compagnie a multiplié les services payants pour cette clientèle professionnelle, choix du siège, embarquement prioritaire, billets flexibles.

Depuis 2010, cette politique commerciale est menée d'une main de maître par une femme, Carolyn Mac Call, qui n'y connaissait rien au transport aérien avant son arrivée à la tête de la Low Cost. Elle dirigeait auparavant le groupe de presse britannique The Guardian.

Ouverture de nouvelles lignes et création d’un programme de fidélité baptisé Fight Club

Occasion manquée, à une époque ou Air France allait bien, Jean Cyril Spinetta avait envisagé de racheter les parts de Stelios, alors en désaccord avec sa direction. Son idée fit long feu de peur d'un embrasement social.

Aujourd'hui, Easyjet a pris plusieurs longueurs d'avance sur ses concurrentes. L'avenir très simple, pas de long courrier, pas de salon d’affaires dans les aéroports, mais l'ouverture de nouvelles lignes et un programme de fidélité baptisé Fight Club, qui ne permettra pas de gagner des vols, mais d'apporter un peu plus de flexibilité aux voyageurs fréquents.