Gisèle Pelicot (4/5) : l’icône féministe mondiale
Le 19 décembre 2024, Gisèle Pelicot quitte le tribunal d’Avignon. Avant de s’engouffrer dans une voiture, elle regarde une dernière fois la foule venue l’acclamer. Trois mois et demi plus tôt, elle était encore une inconnue.
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Lors du procès de l'affaire des viols de Mazan, c'est son acte politique de refuser le huis clos qui a propulsé Gisèle Pelicot comme symbole de la lutte contre les violences sexuelles. Au fil des semaines, un rituel s'est mis en place : dans la salle des pas perdus, des militantes féministes, entre autres, forment une haie d'honneur à chacune des arrivées et sorties de Gisèle Pelicot.
À la barre, dès sa première audition, elle a fait entendre une voix claire, un propos construit. Devant les accusés, elle ne baisse pas la tête. Sa détermination et ses mots choisis sont rapportés par des centaines de journalistes français mais aussi espagnols, allemands, italiens, américains... Tous sont venus nombreux à Avignon pendant ces longues semaines.
"Que la honte change de camp !"
Gisèle commence aussi à recevoir des courriers des quatre coins du monde, des bouquets de fleurs, des dessins. Et puis des collages la représentant apparaissent dans les rues de plusieurs villes : Paris, Marseille, NewYork... Ce qui revient souvent aussi sur ces murs, c'est cette formule devenue un slogan : "Que la honte change de camp !"
Le 21 septembre 2024, plus de 200 hommes, dont le chanteur Eddy de Pretto ou l'écrivain Gaël Faye, signent une tribune en soutien à Gisèle qui se veut une feuille de route en 10 points pour en finir avec "les boys club". Gisèle, elle, n'a pas montré tout ce temps son visage pour rien : "Ce que je veux, dit-elle un jour, c'est que toutes les femmes se disent : 'Madame Pelicot a parlé, je peux le faire aussi'." Et elle est entendue. Dès le mois de décembre, devant la cour d'assises d'Angoulême, une jeune femme, Océane, se déclare inspirée par Gisèle Pelicot et refuse le huis clos.
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