Elon Musk (1/5) : Un homme-enfant

Malgré une enfance compliquée et un autisme notoire, Elon Musk est devenu l'homme le plus riche du monde et a momentanément participé au gouvernement Trump. Père d’une multitude d'enfants - afin de propager son intelligence – il rêve surtout de coloniser un jour l’espace. Portrait d'un Terrien parmi les autres.

Article rédigé par Benjamin Illy
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Marionnette représentant Elon Musk lors d'une manifestation contre les inégalités de richesse mondiales à Séville, le 29 juin 2025. Photo d'illustration. (CRISTINA QUICLER / AFP)
Marionnette représentant Elon Musk lors d'une manifestation contre les inégalités de richesse mondiales à Séville, le 29 juin 2025. Photo d'illustration. (CRISTINA QUICLER / AFP)

Homme ou enfant ? C’est la question posée par notre reporter à une intelligence artificielle pour définir Elon Musk, l’homme de toutes les innovations, qui a promis de lancer un jour l’IA la plus puissante du monde. "Elon Musk est un entrepreneur, pas un enfant", répond la voix qui ajoute : "L’intelligence, c’est quelque chose de très complexe et de personnel".

Avec un QI supérieur à 155, ce "geek" reste à 54 ans très proche de sa mère, une ancienne diététicienne et mannequin canadienne. Né en 1971 à Pretoria, en Afrique du Sud, au temps de l’Apartheid, il y passe une enfance à la dure, dit-il, "very violent" (très violente), auprès d’un père à la personnalité trouble, un ingénieur, à la tête de mines d’émeraude en Zambie. Un "être humain horrible, qui avait de sérieux problèmes", décrit Elon Musk.

Enfant harcelé mais la tête tournée vers les étoiles

Plus tard, le jeune homme se présente lui-même comme atteint de troubles autistiques. Dès l’enfance, il a du mal à saisir les codes relationnels. Peu empathique, il n’a d’ailleurs "ni le désir, ni le réflexe de se faire apprécier", raconte son biographe américain. Dans sa jeunesse, il est souvent pris pour cible. Harcelé jusqu’à avoir failli en mourir, il a trouvé refuge dans les livres de science-fiction et d'heroïc fantasy. 

En parallèle, il se passionne pour l’informatique, créant son premier jeu vidéo à 12 ans, posant les jalons de sa vie d’adulte qui le mènera jusqu’à Space X. Virtuose de la technologie, la tête tournée vers les étoiles, "c’est en gardant une part d’enfance qu’on reste souvent curieux, créatif et ouvert aux nouvelles idées", confirme l’intelligence artificielle.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.