Aya Nakamura (3/5) : Aya, une passion médiatique

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La renommée de la chanteuse franco-malienne a explosé après la cérémonie d'ouverture des JO de Paris. Si la presse internationale l'encense depuis ses débuts, les médias français sont, eux, partagés. En tout cas, la chanteuse ne laisse personne indifférent.

Célyne Baÿt-Darcourt

Radio France

Publié le 11/08/2025 08:30

Temps de lecture : 2min

Aya Nakamura au défilé Balenciaga dans le cadre de la Fashion Week de Paris, le 9 juillet 2025. (STEPHANE CARDINALE - CORBIS / CORBIS ENTERTAINMENT /GETTY)

Pour être une star, il ne s'agit pas d'être naïf et vulnérable, rappelle la chanteuse franco-malienne, habituée à défrayer la chronique. "Il faut savoir être bien déjà dans ses baskets, être préparée, parce que, quand tu es artiste, il faut assumer. Tu ne vas pas plaire à tout le monde !" prévient-elle dans une interview.

À l'écart des médias traditionnels

La chanteuse écrit tout elle-même, en mêlant l'argot, le verlan et les expressions étrangères à la sauce rap, et nombreux sont les médias qui n'y comprennent rien. Avec un univers mélangeant le rap, le zouk, la pop et le R'n'B, le style d'Aya Nakamura est inclassable. L'artiste qualifie ses "sons" de "solaires". Une dimension qui entraîne une autre critique récurrente de la part des médias, son ego "surdimensionné". "C'est pas de ma faute si je suis grande, charismatique, si je suis belle etc. Je ne peux pas contrôler ce que les gens ressentent quand il me voit", dit-elle, en précisant toutefois à ceux qui la trouvent impressionnante : "Je suis comme vous !"

Mais finalement, a-t-elle besoin des médias pour vendre des millions d'albums ? Non, son public s'en moque. Alors elle se fait très rare sur les plateaux de télévision ou de radio. Son meilleur outil de communication, ce sont ses réseaux sociaux, là où elle a posté sa toute première chanson et là où elle s'adresse directement à ses fans.