La chanson visite le musée Grévin

L'enlèvement de la statue de cire du président Macron nous rappelle que la musique populaire aime particulièrement ce musée - et surtout les rappeurs.

Article rédigé par Bertrand Dicale
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
La statue de cire d'Omar Sy au Musée Grévin (TUUL & BRUNO MORANDI / THE IMAGE BANK UNRELEASED GETTY IMAGES)
La statue de cire d'Omar Sy au Musée Grévin (TUUL & BRUNO MORANDI / THE IMAGE BANK UNRELEASED GETTY IMAGES)

Peu de musées français sont cités dans des chansons faites pour danser, en l’occurrence pour danser Le Kangourou de Canberra avec Patrick Sébastien. Et il est possible que le rapt, par des militants de Greenpeace, de la statue de cire du président de la République, ait beaucoup plus fait parler que d’autres actions de l’organisation écologiste. C’est comme ça : le musée parisien est une institution à la popularité constante depuis 143 ans et laisse sa trace dans la chanson. Par exemple avec un peu de condescendance dans une chanson écrite par Jean Dréjac pour Juliette Gréco en 1960 ou avec un peu de fierté chez Alice Dona qui, en 1984, imagine la postérité de sa génération d’artistes – de Michel Jonasz à Julien Clerc et Bernard Lavilliers.

Dans le premier épisode de Ces chansons qui font l’actu ce week-end, vous entendez des extraits de :

Patrick Sébastien, Le Kangourou de Canberra, 2013

Juliette Gréco, La Cuisine, 1960

Alice Dona, L'Anniversaire de Michel Jonasz, 1984

Soprano, Un peu plus près des stades, 2022

Tiakola, Formidable, 2024

Bigflo et Oli, Fan, 2022

Sexion d'Assaut, Mets pas celle-là, 2012

Maître Gims, Marabout, 2017

Black M, A la base, 2021

Nakk Mendoza, Conséquences, 2012

Mac Tyer, Docteur So, 2012

Kaaris, Binks, 2013

Claude Nougaro, La Statue de l'homme, 1975

Renaud, Fatigué, 1985

Renaud, La Médaille, 1994

Jacques Brel, La Statue, 1961

 

Vous pouvez également suivre l'actualité de cette chronique sur BlueSky et sur X (ex-Twitter).

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.