La chanson, alliée de la liberté des écrivains

Après l'emprisonnement de Boualem Sansal, les mandats d'arrêt contre Kamel Daoud : alors que le régime algérien pourchasse la littérature, revenons sur les liens entre les lettres et la musique populaire.

Article rédigé par Bertrand Dicale
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Au dernier Festival du livre de Paris, l'éditeur de Boualem Sansal depuis 25 ans, Gallimard, appellait a sa liberation. (BRUNO LEVESQUE / MAXPPP)
Au dernier Festival du livre de Paris, l'éditeur de Boualem Sansal depuis 25 ans, Gallimard, appellait a sa liberation. (BRUNO LEVESQUE / MAXPPP)

"Où que nous regardions, l’ombre gagne" : ces mots que chante Francesca Solleville en 2017 datent de la Seconde guerre mondiale et sont écrits par le poète Aimé Césaire. Et quand on voit qu’un seul pays a mis en prison un romancier et lance des mandats d’arrêt internationaux contre un autre romancier, rien que cela porte à croire que l’ombre gagne, et l’obscurantisme, et la dictature, et la violence faite à l’espoir et à l’esprit.

Pour parler de Boualem Sansal et de Kamel Daoud, les chanteurs nous ont légué des phrases fortes.

Dans le second épisode de Ces chansons qui font l’actu diffusé ce week-end, vous entendez des extraits de :

Francesca Solleville, L'ombre gagne, 2017

Guy Béart, La Vérité, 1968

Léo Ferré, Le Chien, 1969

Jean Ferrat, La femme est l'avenir de l'homme, 1975

Amanda Gorman, The Hill We Climb, 2021

Maxime Le Forestier, Blues noir pour un crayon blanc, 1976

Gilbert Bécaud, Quand il est mort le poète, 1966

Serge Lama, Camus, 2022

Abd Al Malik, Césaire (Brazzaville via Oujdah), 2008

Kery James, Poète noir, 2021

Julien Clerc, Aimé (pour Césaire), 2017

Francesca Solleville, L'ombre gagne, 2017

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