Ça nous marque. Maille depuis 1747
Cette semaine Olivier de Lagarde reçoit le directeur de la marque Maille, Julien Coeurdacier.
Julien Coeurdacier est le directeur de Maille, propriété du groupe Unilever. Spécialisée dans les sauces, les cornichons, l’huile ou encore le vinaigre, la marque réalise 135 millions de chiffre d’affaires par an.
Le vinaigre, un produit historique
C’est au XVIIIe siècle qu’Antoine Claude Maille donne naissance à la marque qui porte son nom. Maître vinaigrier, il a l’idée en 1720 de proposer le vinaigre comme antiseptique contre la peste à Marseille. Par la suite, il continue son activité de manière plus gastronomique. "Son fil créera, en 1747, la maison Maille en ouvrant sa première boutique rue Saint-André des Arts à Paris. La marque est française, c’est la plus ancienne marque de condiments en France et même en Europe" explique Julien Coeurdacier.
"Il n’y a que Maille qui m’aille"
En 1930, Philippe de Rothschild rachète la maison Maille. C’est l’époque du célèbre slogan de la marque dont la légende voudrait qu'il soit de Sacha Guitry. "Sacha Guitry prenant un dîner chez 'Maxim’s' et demandant une moutarde au maître d’hôtel pour relever son plat, et répondant au maître d’hôtel qui lui demandait quelle moutarde il voulait : 'Maille, puisqu’il n’y a que Maille qui m’aille'" raconte Julien Coeurdacier.
L’entreprise n’a jamais abandonné ce slogan, même si aujourd’hui, elle l’exploite différemment comme le précise le directeur de Maille : "On ne peut pas abandonner une signature qui porte autant les aspects de qualités de la marque."
Un verre à succès
L’idée du verre réutilisable apparaît en 1988 avec la moutarde proposée dans un verre à whisky. La marque doit alors une partie de son succès dans le marché de la moutarde grâce à cette idée.
Si à l’époque le contenant à toute son importance, c’est bien moins le cas aujourd’hui : "Les consommateurs sur le marché de la moutarde aujourd’hui, sont à la recherche de bien plus qu’un contenant. Ils sont à la recherche de nouvelles saveurs, de nouveaux formats. (…) On centre moins aujourd’hui le débat simplement autour du verre".
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