"Pourquoi on ne mettrait pas un âne ?" : à la rencontre de Jacques Thouand, créateur de cartes postales
Tout l’été, franceinfo vous fait découvrir des métiers étonnants ou méconnus. Vendredi 28 juillet : le métier de créateur et d'éditeur de cartes postales, avec Jacques Thouand.
"Vous entrez aux Editions Thouand. Ici, nous sommes dans le dépôt, où il y a l'ensemble de notre stockage." C'est Jacques Thouand qui fait la visite de son entrepôt à Biarritz. L'homme conçoit et édite des cartes postales depuis toujours, de toutes les tailles, et de tous les formats. "Là, vous avez les cartes sable. Ce sont des cartes postales avec du sable à l'intérieur. C'est fait à la main, c'est original", montre-t-il avant de se retourner vers une carte au format marque-page.
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"Tous les ans, nous essayons d'amener quelques nouveautés dans les séries, détaille Jacques Thouand. On a à peu près 2% à 3 % de clichés sur lesquels nous payons des droits mais autrement, c'est nous qui faisons les photos. Nous avons une photothèque de plus de 150 000 images".
Pourquoi un âne sur les cartes postales ?
Cette rencontre, c'est aussi l'occasion de poser les questions pour lesquelles on a jamais eu de réponse sur les cartes postes. "Qui s'est dit qu'on allait mettre un âne sur le côté de la carte postale, comme celle-ci à Saint-Jean-Pied-de-Port par exemple ?" "C'est un commercial. Il a dit 'pourquoi on ne mettrait pas un âne ?' On en avait un dans notre photothèque alors on a fait des essais", raconte le professionnel. Il se positionnait bien à droite. Il y a des endroits où on a mis un chat, un chien, ou même un chat avec un béret basque".
"C'est le chien de mon fils", sourit d'ailleurs Jacques Thouand. En revanche, dans sa collection de cartes postales, vous ne trouverez pas ces cartes où de jeunes filles peu vêtues posent sur la plage. "On n'en a jamais fait, ce n'est pas dans le style de la maison."
"On évolue aussi dans nos produits, précise Evelyne, la graphiste. On est partis de la carte postale, on en arrive à des règles des Bloc-Notes." "Il y a beaucoup d'éditeurs qui ont eu du mal à survivre parce qu'ils n'ont pas su faire évoluer leurs collections", abonde Jacques Thouand, qui dit qu'il n'aurait pas fait un autre métier. "Il y a une une certaine liberté. On est dans la création, on n'est pas frustré. C'est une bonne famille, une bonne équipe. C'est ma vie, c'est ma vie. Et puis j'aurais jamais changé de métier."
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