Cet article date de plus de huit ans.

C'est mon époque. Le marché des objets connectés en plein boom en France et pas que pour le meilleur

C'est mon époque Sophie Auvigne et Dominique Loriou Le mercredi à 6h25 et 11h55.

Avec l'arrivée très prochaine d'un assistant personnel "Google Home" en France, zoom sur les problèmes que posent cette technologie connectée.

franceinfo, Sophie Auvigne

Radio France

Publié le 21/06/2017 09:58

Temps de lecture : 1min

Rishi Chandra directeur du managment des produits présente Google Home à San Francisco le 4 octobre 2016 (BECK DIEFENBACH / X02805)

Le marché des objets connectés en France est en pleine progression : plus 80% entre 2015 et 2016. Et ce n'est qu'un début. Dans quelques jours va arriver des États-Unis un majordome virtuel. Cependant, l'assistant intelligent du géant Google pose problème. En effet, tous ces appareils censés communiquer entre eux ne parlent pas la même langue.

Un problème de communication

Google Home, cet assistant personnel se fait réveiller en l'appelant par son nom "Hey Google !", vous écoute et surtout vous répond. Dit très cultivé et capable de fouiller sur internet, Google Home peut être utile dans la maison. Il s'occupe de la lumière, des volets, de la température du logement, du chauffe-eau, du lave-vaisselle et même de la cafetière. Cependant un problème se pose : dans quel langage technique tous ces appareils vont-ils communiquer ?

Selon une enquête menée par l'UFC Que choisir, on ignore le nombre exact des modes de communication. L'association parle même de "Tour de Babel". Ces modes de communication ne fonctionnent pas entre eux. Par exemple, le thermostat connecté ne pourra pas se régler avec la climatisation pour rafraîchir la maison. Même si l'assistant intelligent leur en donne l'ordre.

Un problème de transparence

De plus, toutes ces technologies sont concurrentes. Les fabricants renâclent donc à donner des informations sur la langue et la compatibilité des systèmes. Ainsi, seulement un produit sur trois affiche ses informations. Face à cela, l'UFC-Que choisir en appelle donc aux pouvoirs publics pour rendre obligatoire ces informations. Malgré tout, des immeubles (comme chez Bouygues) sortent de terre avec toute une domotique connectée : interphone, ascenseur, chauffage collectif etc… Autre problème, les propriétaires seront donc captifs d’un seul et unique fabricant.