Le nouveau défi "No buy 2025" : quand surconsommer n'est plus tendance

Janvier est le mois des soldes, mais surconsommer nuit au porte-monnaie comme à l'environnement. En 2025, il est peut-être temps de consommer moins et mieux. Plusieurs astuces existent pour résister aux injonctions à acheter toujours plus.

Article rédigé par Fanny Guinochet
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
La pollution plastique d'origine textile est bel et bien avérée, et la fast fashion joue un rôle déterminant. Photo d'illustration. (HALFPOINT IMAGES / MOMENT RF)
La pollution plastique d'origine textile est bel et bien avérée, et la fast fashion joue un rôle déterminant. Photo d'illustration. (HALFPOINT IMAGES / MOMENT RF)

Parmi les défis estampillés "bonnes résolutions de janvier", une nouvelle tendance fait son apparition sur les réseaux sociaux : le "No buy 2025" ("2025 sans achat"). Cela consiste à arrêter sa consommation de produits superflus, et donc à savoir résister à la tentation. Une attitude plus responsable, en termes d'écologie, qui joue sur son bilan carbone personnel et permet de lutter à plus grande échelle contre la pollution, le gaspillage et l'augmentation des déchets.

Pour s'aider, il y a des petits gestes qui peuvent faire la différence. Le premier est de se poser systématiquement la question : a-t-on vraiment besoin de ce nouveau vêtement, de ce produit de cosmétique ? Une question qui aide efficacement avant d’acheter. Une autre option est de tenir un journal de bord, de noter tout ce dont on a besoin cette année, pour s’éviter les commandes inutiles, en se fixant des objectifs atteignables, comme on le fait pour de bonnes résolutions.

Lutter contre les achats intempestifs et privilégier la seconde main

On peut également limiter ses abonnements aux pages des influenceurs et ne pas regarder les publicités qui sont autant de sollicitations et finalement d'invitations poussant à l’achat. Enfin, il est possible de supprimer l’enregistrement de vos cartes bancaires sur les comptes en ligne, sur les téléphones. C'est pratique, mais un achat en un clic pousse trop facilement à la consommation.

En ce sens, on peut privilégier la seconde main, surtout qu’il y a de plus en plus d’offres. Certaines marques proposent leur propre site et reprennent les anciens vêtements que les clients rapportent pour les transformer en bon d’achat. Pensez aussi aux téléphones reconditionnés. Cela marche aussi avec les livres : on passe par des bibliothèques, on passe par des boîtes à livres, plutôt que d’en acheter de nouveau, sans oublier de lire ceux que l’on a déjà.

Un vêtement entre, un autre sort

Une bonne habitude à adopter est de s’appliquer une règle dans sa penderie comme dans sa maison : quand un objet rentre, on se sépare obligatoirement d’un autre. On jette, on donne, on vend.

Côté nourriture aussi, on limite les plats à emporter, plus chers et qui regorgent d'emballages. On essaie de cuisiner, et quand on cuisine, on évite de jeter les restes en les congelant par exemple. Ainsi, côté économies, c’est mathématique, arrêter de surconsommer permet de mettre de l’argent de côté. Mais désormais, cela devient tendance.

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