Un salarié sur quatre a des ennemis au boulot
Les relations entre collègues sont parfois compliquées. Une étude menée en Belgique montre qu'avoir des ennemis au travail est courant. Et que ce n'est pas sans conséquences.
On a tous des collègues de travail que l'on préfère, et d'autres... que l'on aime moins. Mais des ennemis, en a-t-on dans son entreprise ? La réponse est souvent oui, en tout cas pour un travailleur sur quatre, selon une étude belge qui s'est penchée sur cette question rarement étudiée.
La vengeance, la jalousie, la compétition : voilà ce qui nourrit les relations que nous entretenons au travail avec nos ennemis. Car selon cette étude menée par le spécialiste de l'intérim Randstad sur 2 000 salariés belges, nous n'en manquons pas au bureau. Un travailleur sur quatre – belge, encore une fois, mais il y a de fortes chances que ce soit la même chose en France – affirme avoir des ennemis au travail. Des inimitiés qui ont des effets néfastes, on s'en doute.
D'après les auteurs de ce sondage – une première : les bonnes relations de travail sont très étudiées, mais les ennemis très peu – les effets de ces inimitiés sont nombreux. Les personnes qui ont des ennemis ont nettement plus souvent tendance à quitter l'entreprise pour repartir sur une page blanche ailleurs. Et pour ceux qui restent la vie n'est pas rose. Ils sont plus stressés que la moyenne.
Ils estiment que des ragots sont propagés sur leur dos. Et qu'ils ont pu louper des promotions à cause de cela.
Les cadres ont le plus d'ennemis
Certains ont plus d'ennemis que d'autres. Un travailleur sur quatre qui a des ennemis dans l'entreprise, c'est une moyenne. Les plus exposés sont les cadres supérieurs. Nettement : 29% d'entre eux disent avoir des ennemis. Contre 22% dans le reste de la population. Logique, plus on grimpe dans l'organigramme, plus on se met de gens à dos.
Le nombre d'ennemis dépend aussi de l'ancienneté. Plus on est ancien dans l'entreprise, plus on en a, là aussi c'est logique. Mais l'étude souligne qu'on les traine comme un boulet. Cela dit on n'attend pas longtemps pour avoir des ennemis. Dans ses deux premières années dans l'entreprise, un travailleur sur cinq dit qu'il a déjà un ennemi. Les inimitiés sont également liées à l'âge. Elles connaissent un pic entre 30 et 40 ans. L'âge de l'ambition professionnelle. En revanche, à partir de 40 ans, ça s'apaise. La proportion des mal-aimés baisse de sept points.
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