Cet article date de plus de trois ans.

"Teebike", ce procédé pour transformer sa vieille bicyclette en vélo électrique

C'est mon boulot Philippe Duport Le samedi à 7h25, 9h25, 11h25 et 13h25, le dimanche à 7h22, 9h22, 11h22, 13h22

"C'est mon boulot" revient tout l'été sur 40 idées de business originales, des créations d'entreprises qui répondent à l'air du temps. Lundi 18 juillet, le portrait de Laurent Durrieu, qui transforme votre vieux vélo... en vélo électrique.

franceinfo, Philippe Duport

Radio France

Publié le 18/07/2022 08:17 Mis à jour le 18/07/2022 14:21

Temps de lecture : 1min

Une roue avant équipée du dispositif électrique "Teebike". (Teebike)

Laurent Durrieu aime à dire qu'il a réinventé la roue. Et elle s'appelle la Teebike. "C'est un objet connecté, une roue avant de vélo. Pour pouvoir transformer le vélo que vous avez, qu'il soit ancien, économique, qu'il soit cher ou tout récent. Vous enlevez juste la roue avant du vélo et vous le transformez en vélo électrique." L'idée a germé dans l'esprit de Laurent Durrieu quand il a observé les immenses cimetières à vélo qui encombrent les villes chinoises. Alors, qu'en fait, il n'y a aucune raison de les jeter. Bien sûr, il a fallu beaucoup de travail pour en arriver là : 18 mois de recherche et de développement avec des ingénieurs mécaniques, des ingénieurs électroniques, des développeurs web. Huit personnes à temps complet pendant deux ans.

Deux possibilités pour avoir un vélo électrique : soit on a un vieux vélo qu'on veut électrifier et on achète une roue électrique à 795 euros. Soit on rajoute cinq euros de plus pour avoir un vélo recyclé et équipé Teebike.

Le travail est fait par Les Apprentis d'Auteuil. C'est donc un projet social, circulaire qui permet la mobilité durable. La roue se pilote avec son téléphone, que l'on fixe au guidon. Elle se recharge en trois heures, pour soixante kilomètres d'autonomie. Un seul inconvénient : il faut une prise sous la main.

À regarder