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Reprendre une entreprise, une idée pour se reconvertir ou créer son emploi

C'est mon boulot Sarah Lemoine Le samedi à 7h25, 9h25, 11h25 et 13h25, le dimanche à 7h22, 9h22, 11h22, 13h22

Les "Journées de la transmission d'entreprise" se tiennent lundi et mardi au Palais des congrès de Paris. Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, devrait s'y rendre mardi. Quelque 500.000 entreprises devraient être cédées dans les dix prochaines années. Aussi bien des petits commerces que des PME qui peuvent représenter, pour des salariés ou des chercheurs d'emploi, des opportunités de changement de vie.

franceinfo

Radio France

Publié le 03/06/2013 09:37 Mis à jour le 09/05/2014 23:31

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Reprendre une entreprise, petite ou grosse, c'est une vraie possibilité de rebondir ou de se reconvertir. Mais il n'est pas toujours facile de trouver l'affaire qui correspond à ses moyens et à ses compétences. Des salons et des annonces en proposent. Deux journées sont d'ailleurs consacrées à cette question au Palais des Congrès.

On peut aussi passer par des cabinets spécialisés, qui fonctionnent comme les cabinets de chasseurs de tête dans le domaine de l'emploi : on paye un droit d'entrée, puis une commission à la réussite de la transaction.

Parmi les points à surveiller, la relation personnelle qui doit s'instaurer entre le cédant et le repreneur. Une relation à soigner, faute de quoi la transaction, souvent longue, risque de capoter au dernier moment, tant la dimension affective est importante dans cette affaire, insiste Martine Story, auteur de plusieurs ouvrages sur la reprise d'entreprise, dont "Reprise d'entreprise, tout pour réussir votre négociation", chez Maxima, et co-fondatrice du cabinet Althéo.

Les dirigeants européens pessismistes sur les embauches

C'est une étude mondiale réalisée par le cabinet PricewaterHouseCoopers, publiée lundi qui le dit. Ca ne s'arrange pas : 40% des dirigeants européens envisagent de réduire leurs effectifs cette année. C'est deux fois plus que dans le reste du monde. Près de 60% des dirigeants d'entreprises interrogés, tout pays confondus, disent par ailleurs qu'ils ont du mal à recruter faute de trouver les profils qu'ils recherchent. Un problème qui n'est donc pas strictement franco-français.