Récoltes, vendanges, c'est maintenant qu'il faut chercher
Quelque 850.000 contrats de travail qui n'attendent plus qu'à être signés. Dans un pays qui compte plus de 3,5 millions de chômeurs, l'information mérite d'être soulignée. Cette manne, elle provient des contrats saisonniers en agriculture. Les vendanges et les autres récoltes. Et c'est maintenant qu'il faut s'y prendre.
/2016/08/23/les-vendanges-en-bourgogne.jpg)
Les employeurs se mettent ces jours-ci à rechercher leurs saisonniers. Vous l'avez dit, les volumes d'emploi ont de quoi faire tourner la tête. Dans les Côtes d'Armor par exemple, la coopérative de Paimpol recherche de 2.000 à 2.500 "plumeurs de coco" qui vont ramasser les haricots. A partir du mois de juillet, il va y avoir les artichauts, tous les légumes, les fruits. Rien que pour les melons, ce sont environ 2.000 personnes dont on a besoin. Un millier pour les échalottes. Et puis bien sûr il y a les vendanges. A elles seules, elles vont permettre d'embaucher 336.000 personnes.
Les exploitations passent des annonces, il faut donc rechercher ces jours-ci par exemple sur Le Bon Coin ou dans la presse locale. Dans les régions où se concentrent les récoltes, Pôle Emploi centralise les annonces. Mais le mieux c'est encore de passer par l'Anefa. L'Anefa, c'est le Pôle Emploi de la production agricole. Ils ont sur leur site une "bourse à l'emploi". On peut y trouver toutes les coordonnées des exploitations qui recrutent et on peut candidater directement. Quand on cherche un job saisonnier dans l'agriculture, c'est par là qu'il faut passer.
Un emploi facile à trouver
On peut facilement trouver du travail, d'autant que ces dernières années, les candidatures ne se bousculent pas. Les exploitants ont souvent du mal à trouver de la main d'oeuvre. Et surtout à la garder. Comme ce producteur de mirabelles, en Lorraine, qui l'an dernier avait signé 50 contrats le lundi matin et qui s'était retrouvé, à la fin de la journée, avec seulement 20 saisonniers. Le travail est souvent jugé trop dur.
Traditionnellement les saisonniers sont des locaux et des étudiants, mais c'est en train de changer. On voit de plus en plus de gens au chômage, 30, 40, 50 ans, qui viennent à ce type de jobs saisonniers parce qu'ils sont depuis longtemps sans emploi, ou en fin de droit. Ils viennent pour s'occuper ou pour arrondir leurs fins de mois. Et puis la grande nouveauté de ces cinq dernières années, ce sont les travailleurs détachés. Les producteurs, lassés de ne pas trouver de main d'oeuvre sur place, font appel à des sociétés prestataires, en toute légalité d'ailleurs le plus souvent. Elles arrivent avec leurs propres salariés, de l'Europe de l'est ou du sud. Une main d'oeuvre habituée aux travaux des champs, efficaces, qui ne fera pas faux-bond. La présence de ces sociétés a doublé en cinq ans, d'après l'Anefa, pour atteindre environ 10% de la totalité.
À regarder
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
-
"Avec Arco, on rit, on pleure..."
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
-
Arnaque aux placements : la bonne affaire était trop belle
-
Une tornade près de Paris, comment c'est possible ?
-
La taxe Zucman exclue du prochain budget
-
Un ancien président en prison, une première
-
Normes : à quand la simplification ?
-
La Terre devient de plus en plus sombre
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
Louis Aliot, vice-président du RN, et les "deux sortes de LR"
-
Nicolas Sarkozy incarcéré à la prison de la Santé
-
Décès d'une femme : les ratés du Samu ?
-
Louvre : cambriolages en série
-
Grues effondrées : tornade meurtrière dans le Val d'Oise
-
De nombreux sites paralysés à cause d'une panne d'Amazon
-
Hong Kong : un avion cargo quitte la piste
-
Quand Red Bull fait sa pub dans les amphis
-
Ces agriculteurs américains qui paient au prix fort la politique de Trump
-
ChatGPT, nouveau supermarché ?
-
Eléphants : des safaris de plus en plus risqués
-
Concours de vitesse : à 293 km/h sur le périphérique
-
Églises cambriolées : que deviennent les objets volés ?
-
Quel était le système de sécurité au Louvre ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter