Les fonctionnaires veulent davantage de télétravail, et les moyens d'y arriver
C'est une première : une étude pour savoir comment les fonctionnaires ont vécu le confinement et le travail à distance. Même s’ils apprécient majoritairement le télétravail, ils estiment que leur administration n’est pas prête, surtout sur le plan technique.
Ils en redemandent ! Les agents publics sondés par l'institut Ipsos dans le cadre du baromètre Wimi ont pris goût au télétravail et ils ne veulent pas revenir en arrière. Alors que seuls 13% des agents publics pratiquaient le travail à distance avant la crise, la moitié des fonctionnaires se sont mis au télétravail pendant les deux confinements, selon cette étude. Et pour l'avenir, les trois quarts d'entre eux comptent bien continuer à télétravailler. De façon raisonnable, mesurée : le choix de la majorité, c'est un jour par semaine seulement. Pour les fonctionnaires, le bureau doit rester le lieu principal du travail. Ils sont 81% à voter pour cette solution. Mais pas forcément pour de bonnes raisons. Il faut, disent-ils, montrer que l'on travaille. 65% des fonctionnaires reconnaissent qu'être au bureau, ça sert à prouver que l'on bosse. Pire, 53% des agents publics interrogés affirement que les personnes qui travaillent à distance sont considérés comme des planqués. C'est sept points de plus que dans le privé !
Un frein : la technique
Pour les agents de la fonction publique interrogés, les problèmes d'équipement sont le premier frein au développement du télétravail. La moitié d'entre eux estiment que les outils fournis ne sont pas adaptés. Et ils sont autant à regretter de ne pas pouvoir avoir accès facilement à leurs documents, ce qui est quand même assez gênant pour travailler à distance. Leur administration n'était pas prête à affonter le premier confinement, disent-ils à une très large majorité, et ils sont encore très nombreux à penser qu'elle ne l'était toujours pas pour le deuxième confinement. Si on les compare aux salariés du privé, ils sont bien plus nombreux à regretter cette impréparation.
Des administrations pas prêtes parce qu'elles n'ont pas les bons outils : iIs ont peur pour la protection de leurs données, un sujet particulièrement sensible dans les services publics. En particulier, ils ne font pas confiance aux logiciels américains. 51% d'entre eux pensent que ces solutions étrangères ne protègent pas assez leurs données. Ils réclament à la place des logiciels français ou européens et la quasi totalité d'entre eux, 92%, voudraient que l'État consacre au moins la moitié de ses achats numériques à des logiciels français.
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