Les diplômés des grandes écoles ne connaissent pas le chômage
Huit jeunes sur dix issus de ces formations sont en poste deux mois après la fin de leur cursus.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2019/06/20/phpbiabvz.jpg)
Vous voulez trouver rapidement du travail ? Faites vos études dans une grande école. Ceux qui en sortent sont en poste dès leur sortie de classe. Ils trouvent parfois du travail avant même avant d'avoir fini leurs études. Et cela faisait longtemps que la tendance n'avait pas été aussi bonne pour les jeunes diplômés. Cela remonte à avant la crise financière de 2008. Les derniers chiffres de la conférence des grandes écoles sont tout bonnement excellents.
Embauchés deux mois après être sortis d'école
Ils prouvent qu'un diplôme d'une grande école est un bouclier anti-chômage quasiment à toute épreuve. Jugez plutôt : huit jeunes diplômés sur dix ont trouvé du boulot seulement deux mois après être sortis de l'école. A six mois de leur sortie, ce sont neuf étudiants sur dix qui sont en poste
Certains n'attendent même pas d'avoir terminé leurs études pour décrocher un emploi : pas moins de deux tiers des étudiants des grandes écoles ont un boulot avant d'avoir leur diplôme ! Ce qui fait dire à la présidente de la conférence des grandes écoles que les jeunes diplômés "sont littéralement aspirés par les entreprises qui ne sont pas assez fournies en main d'oeuvre diplômée".
Un salaire de 40 000 euros par an
Un jeune diplômé d'une grande école, au niveau bac +5 donc, peut espérer près de 40 000 euros annuels, avec les primes. Là aussi, c'est un chiffre en nette hausse : + 2 % par rapport à l'an dernier. Mais attention, il y a un hic : la situation des femmes. À la sortie de l'école, en 2019, les salaires qu'on leur propose sont 6 % moins élevés que ceux des hommes.
Cela tient surtout au fait qu'elles obtiennent moins souvent le statut cadre, et qu'elles travaillent plus souvent dans des secteurs qui payent moins bien, comme l'agro-alimentaire. Alors que les garçons seront plus présents dans les technologies de l'information et de la communication, dans les services, le transport ou l'énergie. Des secteurs qui payent mieux.
Des écoles qui coûtent très cher
Problème, ces écoles sont très chères. Un chiffre : le cursus à HEC vaut environ 45 000 euros pour trois ans. La moyenne est de 38 000 euros. Des prix qui s'envolent. Il vous faudra débourser moins pour une école d'ingénieurs. 6 000 euros par an environ pour la Telecom Ecole de management, et seulement 2 450 euros par an pour l'école des mines, qui elle aussi, a beaucoup augmenté ses tarifs.
La solution ? Les bourses. La plus courante est la bourse nationale de l’enseignement supérieur sur critères sociaux. Son montant varie d'environ 1 200 à 6 600 euros par an. Elle est accordée en fonction des revenus des parents. Pas de quoi gommer totalement le déterminisme social et la reproduction des inégalités.
À regarder
-
"Je ne l'ai pas tuée" : Cédric Jubillar réaffirme son innocence
-
Oeufs, à consommer sans modération ?
-
Ours : ils attaquent même dans les villes
-
Ce radar surveille le ciel français
-
On a enfin réussi à observer un électron !
-
"Manifestation des diplômés chômeurs, un concept marocain !"
-
Crise politique : "La dernière solution, c'est la démission du président de la République"
-
Le loup fait taire la Fête de la science
-
Les tentatives de suic*de en hausse chez les adolescentes
-
Défi chips : alerte dans un collège
-
Quand tu récupères ton tel à la fin des cours
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
Teddy Riner s'engage pour sensibiliser sur la santé mentale
-
Suspension de la réforme des retraites : les gagnants et les perdants
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
L'espoir renaît à Gaza après l'accord de cessez-le-feu
-
Une école pour se soigner et réussir
-
Taux immobiliers : est-ce le moment d'acheter ?
-
La panthéonisation de Robert Badinter
-
Cancer : des patientes de plus en plus jeunes
-
"Le Bétharram breton" : 3 établissements catholiques dénoncés par d'anciens élèves
-
Cessez-le-feu à Gaza : un premier pas vers la paix
-
Quand t'as cours au milieu des arbres
-
Il gravit la tour Eiffel en VTT et en 12 min
-
Pourquoi on parle de Robert Badinter aujourd'hui ?
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
La tombe de Robert Badinter profanée à Bagneux
-
Accord Hamas-Israël, la joie et l’espoir
-
"Qu’on rende universelle l'abolition de la peine de mort !"
-
Guerre à Gaza : Donald Trump annonce qu'Israël et le Hamas ont accepté la première phase de son plan
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter