L'absentéisme au travail a doublé en mars et avril à cause du Covid-19
Certains experts prévoient que le taux l'absentéisme au travail pourrait repartir à la hausse.
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L'épidémie de coronavirus a provoqué un doublement des arrêts de travail en mars et avril de cette année. Après le confinement, la situation est revenue à la normale.
Plus 98%. Autant parler de doublement. C'est le chiffre donné par le groupe de conseil en ressources humaines Willis Towers Watson. Un chiffre issu d'une étude menée sur 500 000 salariés français. Entre la mi-mars et la fin avril, l'absentéisme a donc doublé par rapport à ce qu'il était au début de l'année. Une hausse surtout due à ce que l'organisme appelle des arrêts dérogatoires. Arrêt pour enfant non scolarisé, arrêt attribué à une personne vulnérable ou à un proche d'une personne vulnérable. Ce sont les femmes qui sont les plus touchées par ce boom des arrêts de travail. Une différence de 20 points par rapport aux hommes. Certains secteurs ont été plus touchés que d'autres. Il s'agit du transport, de la logistique et bien sûr des professionnels de santé. Une autre étude confirme les conséquences du Covid sur les arrêts maladies. Malakoff Médéric annonce qu'au mois d'avril, un quart des arrêts de travail étaient liés au virus.
Un absentéisme de courte durée, mais...
Ces arrêts, par exemple pour garde d'enfants, ont pu être convertis en chômage partiel, et l'absentéisme est revenu à un niveau normal. Et même légèrement inférieur à la moyenne. Moins 6%. Ce qui fait dire à Julien Rémy, de Willis Towers Watson, que les salariés sont revenus avec une volonté accrue de travailler et de soutenir leur entreprise. Pour un grand nombre d'entre eux, soutient cet expert, ça n'était pas le moment d'être en arrêt maladie.
Mais selon Julien Rémy, l'absentésime pourrait remonter en flèche si les attentes des salariés n'étaient pas comprises par les employeurs. Attentes sur le télétravail, sur un certain discours managérial – on ne fait pas comme si rien ne s'était passé, on est davantage à l'écoute – et attentes sur les risques courus au travail : si les salariés ne se sentent pas en sécurité, on pourrait voir le nombre d'arrêts de travail remonter.
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