Comment vont se passer les entretiens annuels d'évaluation en pleine crise sanitaire ?
Le début de l'année 2021 est la pleine saison des entretiens annuels d'évaluation et, cette année, les salariés ont beaucoup d'attentes
/2021/02/02/phpj01quk.jpg)
De nombreux entretiens annuels d'évaluation ont été décalés en raison de la crise sanitaire et dans beaucoup d'entreprises ils vont se dérouler en ce début du mois du février, le plus souvent à distance. 81% des dirigeants et des managers comptent les faire passer par écran interposé et, même si pour eux cela signifie une qualité d'échange dégradée, des entretiens moins efficaces, ils auront bien lieu. Les deux-tiers des managers veulent les maintenir, d'après une étude menée par Deskéo, un gestionnaire de bureaux flexibles.
Le gouvernement lui-même s'est saisi de cette question et a décidé que les entretiens professionnels - différents des entretiens annuels d'évaluation - pourront exceptionnellement se tenir jusqu'au 30 juin. Ces rendez-vous sont obligatoires tous les deux ans, pour parler des objectifs et faire le point sur les perspectives d'évolution du salarié et sur les formations à apporter.
Plus de deux tiers des salariés veulent une augmentation
Côté salariés, il y a de fortes attentes. Une autre étude, menée cette fois par Welcome to the jungle, affirme que les salariés attendent davantage des entretiens cette année que les années précédentes. Ils veulent qu'on parle de la qualité de vie au travail, des envies professionnelles et de l'avenir de chacun dans l'organisation, comme si la crise n'avait pas eu lieu, et 68% d'entre eux comptent en profiter pour demander une augmentation de salaire.
Côté managers, il va falloir en priorité écouter. Face aux émotions et à la frustration des salariés, les managers vont devoir être davantage dans la compréhension et moins dans la sanction si les objectifs ne sont pas atteints, notamment si le collaborateur était habituellement performant et qu'il a baissé de pied depuis neuf mois. A l'inverse, si les objectifs sont atteints, si le collaborateur a fait preuve de davantage d'autonomie dans la nouvelle organisation, voire s'il s'est révélé dans le travail à distance, mais que l'entreprise n'a pas les moyens de verser des primes, le dialogue risque d'être délicat.
Reste que cet entetien annuel d'évaluation est souvent mal vécu par les salariés. Toujours selon l'étude menée par le site Welcome to the jungle, un tiers des salariés estiment ne pas pouvoir s'exprimer librement et près des trois quarts d'entre eux pensent que ces rendez-vous ne sont pas suffisamment suivis par des actions concrètes.
À regarder
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
"Avec Arco, on rit, on pleure..."
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
-
Arnaque aux placements : la bonne affaire était trop belle
-
Une tornade près de Paris, comment c'est possible ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter