La complémentaire santé obligatoire : une bonne chose
Dès le 1er janvier prochain, toutes les entreprises du secteur privé devront avoir mis en place une complémentaire santé. Est-ce que toutes ces assurances se valent ? Combien coûtent-elles ? Des questions que se posent bien évidement les salariés.
Certains salariés des TPE-les très petites entreprises ne disposaient pas de complémentaire santé- ce que l’on appelle familièrement les mutuelles. Ils ne bénéficiaient que du remboursement de la Sécurité sociale et pas du reste à charge remboursé par les "complémentaires santé". Or on sait que la Sécurité sociale se désengage de plus en plus. Les remboursements en optique et en soins dentaires en témoignent. Cela ne fera pas disparaître de grandes différences de traitement : Il y a des entreprises qui font de la protection sociale un élément important des conditions de travail. Et qui en ont les moyens. Elles offrent à leurs salariés une complémentaire santé "haut de gamme" c’est-à-dire qui rembourse bien. C’est surtout le cas de grandes entreprises. Et les autres…
Certaines entreprises vont prendre la couverture minimum, la moins chère. Les experts estiment le coût d’une complémentaire santé entre 26 et 28 euros par mois et par salarié. Or, il y a des offres, sur le marché, à partir de 15 euros / 18 euros. Cela pour conquérir des clients mais avec le minimum de remboursement.
La loi impose un panier de soin minimum
La totalité du ticket modérateur sur les prestations remboursées par la Sécurité sociale. La totalité du forfait journalier hospitalier. La prise en charge d’au moins 125% du tarif conventionnel pour les frais dentaires et la prise en charge d’un minimum de 100 euros, tous les deux ans pour les frais d’optique. Ce n ‘est pas lourd, comme on peut s’en apercevoir.
Certains salariés auront une meilleure couverture de remboursement soit parce que leur entreprise aura choisi une meilleure complémentaire santé, soit parce qu’individuellement, ils vont vouloir une meilleure garantie et accepter de payer plus sur leurs deniers personnels.
Les cadres sont mieux traités que les non cadres ?
Pour les prestations santé, la distinction n’existe pas. En revanche pour le versement d’un capital décès, les cadres sont mieux traités. Même si avec la généralisation de la complémentaire santé, le remboursement des frais de décès est une régression. Jusqu’à présent la Sécurité sociale versait au bénéficiaire d’un salarié qui décédait un capital équivalent à 3 mois de salaires, soit entre 4.000 et 9.000 euros. A partir du 1er janvier prochain, c’est le nivellement par le bas. Ce sera 3.500 euros pour tous. C’est donc une vraie régression puisque le coût d’un décès ne cesse d’augmenter. Mais tout le monde n’est pas logé à la même enseigne, face à la mort.
Quelles sont les différences financières ?
C’est effectivement 3.500 euros pour tous. Mais les cadres disposent d’un plus depuis 1947. Ils ont droit à un supplément de trois fois leur salaire brut. Ce qui permet effectivement d’assurer pour tout ou partie les funérailles.
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