C'est comment ailleurs ? Les femmes en politique au Rwanda
Alors que l’Assemblée nationale sera probablement la plus féminisée de l'histoire de France, franceinfo s’intéresse au Rwanda où les femmes sont majoritaires en politique
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2024/03/04/gerald-roux-65e602845908b674268431.png)
/2017/06/12/phpvFHQz6_1.jpg)
Si plus de 40% des candidats en tête du premier tour des élections législatives françaises sont des femmes, le Rwanda est le pays où les femmes sont les plus représentées au monde au parlement, selon un classement de l'ONU.
Largement majoritaires à l’Assemblée
Dans ce pays d’Afrique centrale, dans la région des grands lacs, 51 sièges sur les 80 de l'Assemblée sont occupés par des femmes, ce qui représente 63% de femmes. Au sénat rwandais, elles sont dix sur 26 sièges.
Quotas
La première explication de ce phénomène, c'est l'instauration de quotas en faveur des femmes en 2003. La constitution a alors été réformée et les Rwandais ont décidé de réserver 30% des postes aux femmes dans les instances de prises de décisions de l'Etat. Donc, à l'Assemblée, sur un total de 80 sièges, 24 sont réservés aux femmes choisies au préalable sur des principes non partisans.
Au-delà des quotas
Mais les femmes ne se sont pas contentées de cela puisqu’elles ont obtenu 27 sièges qui n'étaient pas réservés. 27 sièges décrochés lors de scrutin à la proportionnel. Précisons à ce sujet qu'une autre disposition favorise la représentation des femmes au Rwanda, leur nom est inscrit en premier sur les listes des bulletins de vote.
Le traumatisme du génocide
Les Rwandais ont pris ces mesures à la suite du génocide de 1994, qui a fait environ 800.000 morts, dont beaucoup d'hommes. Enormément de femmes se sont retrouvées avec plus de responsabilités dans leurs familles.
Depuis cette sinistre période, le pays a adopté une série de lois pour favoriser la parité et la place des femmes dans le débat politique.
Au-delà de l’Assemblée
Cette présence des femmes se retrouve au Sénat et surtout au gouvernement. Sur 19 ministres, neuf sont des femmes. Elles sont aussi près de 40 % dans les sphères judiciaires et dans les administrations locales.
Cela a d’ailleurs servi la cause des femmes. Ainsi, il y a eu de réelles avancées, comme la réforme de l’héritage, qui place les filles sur le même pied que leurs frères, ou encore sur le droit à la propriété foncière.
À regarder
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter