La Silicon Valley veut-elle la peau du téléphone portable ?
Face à un avenir numérique en mutation, certaines figures de la tech américaine prophétisent la fin du smartphone. Entre implants cérébraux, lunettes connectées et prudence stratégique, la Silicon Valley esquisse plusieurs scénarios pour l’ère post-mobile.
Certaines grandes figures de la tech américaine semblent prêtes à laisser derrière elles les smartphones, ces objets qui ont pourtant révolutionné et défini les usages numériques contemporains.
Il n’y en aura tout simplement plus dans le futur, prédit Elon Musk, en ce printemps 2025. Il assure que l’idée même de créer un téléphone lui donne "envie de mourir". À l’en croire, l’avenir verra triompher son entreprise Neuralink et ses implants cérébraux : une interface directe entre le cerveau et la machine. Ce système, s’il venait à se concrétiser, permettrait de remplacer le besoin de support physique – et donc de téléphone. Il suffirait alors d’utiliser ses neurones, à la manière de ce que l’on peut voir dans une série comme Black Mirror. Pour l’heure, ce scénario reste suspendu entre théorie technologique et science-fiction.
Des lunettes plutôt qu’un implant : l’autre vision de Meta
Mark Zuckerberg, le patron de Meta, n’est pas en reste, bien qu’il développe une vision moins radicale que celle d’Elon Musk. Le fondateur de Facebook mise sur des lunettes connectées, dopées à la réalité augmentée, pour remplacer progressivement les smartphones.
Les milliards de dollars déjà investis dans cette technologie, pour l’instant sans rentabilité, témoignent de la foi de Zuckerberg en ce pari. Dernièrement, il présentait un prototype de lunettes, les Meta Orion, capables d’afficher des images superposées à la vision naturelle. Le produit reste cependant trop coûteux à produire, et pose encore des questions d’usage : la population est-elle prête, par exemple, à porter des lunettes pour pouvoir communiquer ?
Apple mise sur la continuité
Un acteur majeur de la Silicon Valley semble faire de la résistance : Apple. Chez le géant californien, l’iPhone reste la poule aux œufs d’or. Pas de rupture donc, mais plutôt des évolutions progressives : telle est la stratégie défendue par Tim Cook, patron de la marque à la pomme. Celui-ci s’est exprimé à ce sujet lors de la grande conférence annuelle destinée aux développeurs. Apple semble ainsi laisser à d’autres le soin d’explorer un avenir fait de transhumanisme, d’implants sous-cutanés ou de lunettes connectées.
En attendant, les smartphones devraient rester encore un moment dans les poches.
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