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Ordinateurs : comme les Mac, les PC avec une puce dédiée à l'intelligence artificielle arrivent dans le commerce

Aujourd'hui c'est demain Anicet Mbida Du lundi au vendredi à 5h51 et 7h26

Il fallait s’y attendre. On parle tellement d’intelligence artificielle que nos prochains PC seront bientôt tous équipés d’une puce dédiée à l’IA. Ainsi le processeur principal sera moins surchargé et cela occasionnera moins de ralentissements.

franceinfo, Anicet Mbida

Radio France

Publié le 09/02/2024 12:45 Mis à jour le 09/02/2024 12:50

Temps de lecture : 2min

Les puces dédiées à l'IA existent les téléphones portables depuis le lancement du Galaxy S8 de Samsung et de l’iPhone X d’Apple. (photo d'illustration) (VALLAURI NICOLAS / MAXPPP)

Une puce dédiée à l'IA est ce que l’on appelle une NPU, une unité de traitement neuronal. En gros, c’est un microprocesseur qui accélère tout ce qui a trait à l’intelligence artificielle. Actuellement, c’est le processeur principal de la machine qui s’en charge. Or, comme il n’est pas fait pour ça, on observe parfois des lenteurs.

Pour éviter ce problème, la plupart des applications (les générateurs d’images ou de texte comme ChatGPT) fonctionnent en fait à distance, sur des supercalculateurs connectés à internet, qui vous renvoient simplement le résultat. À l'avenir, en intégrant ce genre de puces aux PC, on devrait voir de plus en plus d’applications fonctionner en local.

Apple a été le premier à intégrer une puce dédiée dans ses Mac à processeurs M1, M2 et M3. Intel et AMD ont suivi. Les premiers PC commencent à être commercialisés. Et à terme, toutes les machines devraient en être équipées.

Un système déjà en place sur les téléphones portables

Sur les téléphones portables, on ne le sait pas forcément, mais c’est déjà le cas depuis 2017 ! Depuis le lancement du Galaxy S8 de Samsung et de l’iPhone X d’Apple. D’ailleurs, c’est l’arrivée de ces puces dédiées qui a permis de basculer sur le déverrouillage par reconnaissance faciale. C’est grâce à elles aussi que les téléphones arrivent à faire des choses que les PC ne peuvent pas encore, comme par exemple copier-coller un texte se trouvant sur une image, ou ajouter des sous-titres, en temps réel, à n’importe quelle vidéo.

Tout cela se fait aujourd’hui, en un claquement de doigts, en local, sur les téléphones. Alors que sur un PC, même beaucoup plus puissant, il faut passer par des services internet, ou voir l’ordinateur "mouliner".