Finis les sprays ou les sticks, bientôt un déodorant... électronique
Avec les fortes chaleurs, nous transpirons davantage, ce qui conduit inévitablement à des odeurs corporelles pas toujours agréables. Pour les combattre, un nouveau type de déodorant a été mis au point.
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Après les sticks, les billes ou les sprays qui laissent des résidus chimiques, gluants, collants sur la peau, une nouvelle approche semble émerger, elle est sans contact et avec de l’électronique. Imaginez un boîtier de la taille d’un gros téléphone portable. On le place sous l’aisselle et il va produire un gaz ionisé, qui va détruire toutes les bactéries responsables des mauvaises odeurs.
Rappelons-le, ce n’est pas la sueur qui sent mauvais, elle est totalement inodore quand elle apparaît. C’est uniquement quand les bactéries de la peau vont s’attaquer à certains de ses composants que va ressortir cette désagréable odeur. Le boîtier va alors éliminer ces bactéries et éradiquer toutes les odeurs sans boucher les pores et sans irriter la peau. Détruire les bactéries de la peau n’est, semble-t-il pas dangereux.
L’appareil a été développé par des chercheurs de l’université Hanyang en Corée du Sud. Évidemment, ils se veulent rassurants. Le boîtier a, par exemple, un garde-fou pour conserver une distance de sécurité suffisante avec la peau. Ils prétendent aussi cibler précisément certaines bactéries et pas d’autres, ce qui rendrait le produit totalement sûr. De toute façon, ces chercheurs n’auront pas le droit de le commercialiser sans avoir obtenu une certification CE. Si c’est le cas, l’appareil sera vendu à partir de septembre, autour de 200€, sous le nom de Pladeo.
Validé par une étude clinique
Ce produit est apparemment fiable. Il a fait l’objet d’une étude clinique sur une trentaine de personnes dans différents pays. Des hommes et des femmes qui se plaignaient d’avoir de fortes odeurs corporelles. Et 94% ont confirmé soit une élimination complète, soit une réduction significative des odeurs de vestiaire.
L’étude ne donne pas les raisons de l’échec chez les 6% restants. Mais cela montre qu’une autre approche est possible en matière de déodorant, sans contact, sans parabènes et sans perturbateurs endocriniens.
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