Cet article date de plus d'onze ans.

Les smartphones mauvais pour la santé

A première vue Patrice Bertin Du lundi au vendredi à 20h10 et 21h 55

A première vue, il paraît que les smartphones sont dangereux pour la santé. Pas pour le cœur comme l'ont laissé entendre quelques fantasmes pour gogos mais pour les neurones et pour le moral. Dit comme cela et vu l'utilisation que la plupart des humains actifs font de leur téléphone portable, ce n'est pas précisément une bonne nouvelle.

franceinfo

Radio France

Publié le 19/12/2013 10:05 Mis à jour le 09/05/2014 23:31

Temps de lecture : 1min

Alors, de quoi s'agit-il ? D'une étude menée par des
scientifiques de l'université de Kent aux Etats Unis, auprès d'un panel de 500
étudiants d'une moyenne d'âge de vingt ans. Objectif : mesurer l'impact de
l'utilisation des smartphones sur les performances universitaires, mais aussi
sur la qualité de vie des jeunes gens.

Conclusion : plus on est accro à son portable et moins
on réussit ses études. Bien sur, il y a des mauvais élèves qui n'ont pas de smartphones et des bons qui en ont mais ce ne sont paraît-il que des exceptions
confirmant la règle.

Les chercheurs américains constatent que les gros
utilisateurs qu'ils appellent les ultra connectés sont plus attentifs à leur mini
écran qu'à ce que disent leurs professeurs et que cette distraction pour ne pas
dire aliénation se ressent quasi mécaniquement sur leurs résultats de fin
d'année.

Pire, il paraît que l'utilisation intensive du téléphone
portable que ce soit pour causer, envoyer des textos ou consulter le web est un
facteur d'anxiété dans la mesure ou l'on se sent obligé d'être connecté en
permanence aux différents réseaux sociaux qui se transforment en véritable
addiction. Ce que les chercheurs résument d'une formule : les smartphones
créent sournoisement un monde de contraintes, un monde ou le stress est un
symptôme dominant.

Or donc, nous voici prévenus, si nous offrons des
Smartphones à nos ados pour Noel, on risque d'en faire des cancres et des
anxieux, bref des gens comme nous en plus jeunes. On vit une époque moderne.