Frédéric Michalak est-il un nouveau Belphégor?
A première vue, il y a dans le rugby français un mystère digne de Belphégor. Sauf que le fantôme en question ne hante pas le musée du Louvre mais les neurones des sélectionneurs. Un fantôme qui porte le numéro 10. 10 comme Michalak qui jouera donc demain contre les All Blacks demi d'ouverture, un poste ou il brille par ses lacunes depuis quatre mois et qu'il n'occupe plus dans son club, Toulon, depuis belle lurette, barré qu'il est par un certain Jonny Wilkinson avec qui " y a pas photo ".
Aux yeux de la planète
ovalie, il est clair qu'à 34 ans, Wilkinson est au top de sa forme, alors qu'à
31 ans Michalak est sur le déclin et ne fait plus illusion qu'au poste de demi
de mêlée. "Illusion", c'est un peu vache vu le talent du bonhomme,
mais faut reconnaître que ses placages sont moins solides qu'autrefois, ses
coups de pieds toujours dignes d'un ortolan, et ses passes expédiées au mieux
en SMS au pire à l'aveuglette.
Et c'est là
qu'intervient Belphégor, le fantôme des sélectionneurs. Il rode dans leur
subconscient. Il vient les hanter la nuit et les persuade, vêtu de noir comme
les All Blacks, que pour affronter les Néo Zélandais, il faut faire jouer les
demi de mêlée à l'ouverture. Le gag avait déjà fonctionné en coupe du monde
sous Liévremont quand Morgan Parra avait pris la place du pauvre François Trinh
Duc, jeté à la poubelle comme un kleenex usagé.
Ca c'est bien français.
Typically french ! Alors que c'est le poste le plus important du rugby,
l'équivalent du " quarter back " au foot américain, alors que toutes
les équipes du monde choisissent une charnière et la laissent s'installer, chez
les Bleus on change de demi d'ouverture comme de chemise. On a pourtant le
jeune Lopez, qui a dominé Cruden il y a huit jours. On a aussi Thalès qui avait
étouffé Wilkinson dans la finale du Top 14. Mais au final on choisit Michalak
qui s'est fait balader par le modeste Orquera lors de la dégelée historique
face aux italiens. Comprenne qui pourra. Il paraît que la présence de Michalak
sur la feuille de match déstabilise l'adversaire. Mais sur la pelouse il
déstabilise plutôt ses partenaires. C'est le syndrome Belphégor. On espère se
gourer. On sera fixé demain matin.
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