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Avec Carla, c'est du sérieux

A première vue Patrice Bertin Du lundi au vendredi à 20h10 et 21h 55

A première vue, on sait désormais, au millimètre près, quelle place tiendra Carla Bruni dans le dispositif de campagne de Nicolas Sarkozy. Ce ne sera pas seulement "à ses cotés", mais "au premier rang". Comme hier à Marseille pour le 2ème discours électoral de son mari et pour le bain de foule qui a suivi. Discours qu’elle a trouvé "émouvant et merveilleux" selon ses propres mots.

franceinfo

Radio France

Publié le 20/02/2012 12:27 Mis à jour le 09/05/2014 20:51

Temps de lecture : 2min

Au premier rang
également par ses interviews dans le Parisien, dans 20 minutes et dans TV
Magazine. Desquelles il ressort qu’elle est "contente que ce soit
parti ", qu’elle "sera avec lui à 100% ", qu’il est "très
bon, qu’il a de l’expérience et du courage " et qu’enfin "ses idées
sont fabuleuses et très fortes ".

Comme disait le
président lui même dans une phrase devenue culte, "avec Carla c’est
(effectivement) du sérieux ".

Alors, pas de quoi
s’offusquer ni fouetter un chat. D’une part, depuis belle lurette, nos
illustres voisins ou alliés démocratiques nous donnent l’exemple que la
politique (et surtout les campagnes électorales) se font en couple. Et si on se
souvient bien, les deux précédentes Premières dames que la Vème République nous
a données, Mmes Chirac et Mitterrand, n’avaient ni la langue dans la poche ni
l’idéologie en berne. Mais Bernadette était de droite depuis toujours et Danielle
à gauche toutes.

Chez Carla, c’est
infiniment plus subtil puisque moins d’un quinquennat lui aura permis de
quitter la gauche intello-bobo dont elle se réclamait pour siéger désormais
parmi les hiérarques de l’UMP. Bref, comme on le pressentait en termes de
marketing, elle est devenue « l’atout cœur » bien visible de son
époux, ce qui ne peut que l’aider dans son méritoire travail d’humanisation
accélérée.

On pourra seulement
lui souhaiter de trouver des expressions moins naïvement candides que
« fabuleux, merveilleux ou émouvant » lorsqu’elle parle de son
candidat de mari, car il est encore président. Elle est encore Première dame.
Ni groupie, ni première dauphine…