Présidentielle 2027 : "J'ai envie d'en être", affirme Michel-Édouard Leclerc, "mais pas avec des gens qui font le concours de quéquettes"
Le président du comité stratégique des centres E. Leclerc était l'invité du "8h30 franceinfo", lundi 20 octobre 2025.
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Michel-Édouard Leclerc, président du comité stratégique des centres E. Leclerc, était l'invité du "8h30 franceinfo" lundi 20 octobre 2025. Il répondait aux questions d'Agathe Lambret et Aurélie Herbemont.
"J'ai envie d'en être", affirme Michel-Édouard Leclerc, à propos de l'élection présidentielle de 2027, "mais pas avec des gens qui font le concours de quéquettes pour être premiers", lance le président du comité stratégique des magasins E.Leclerc. Si Michel-Édouard Leclerc n'a jamais caché son intérêt pour l’Élysée, c'est la première fois qu'il répond aussi clairement. En mai dernier, il avait déclaré au micro de RMC/BFM ne pas avoir de "désir élyséen, mais cela peut venir".
"Je crois au primat du politique, je crois au primat du projet collectif", insiste Michel-Édouard Leclerc, qui tacle au passage les autres candidats : "Je trouve que c'est très désobligeant aujourd'hui pour l'ensemble des Français d'être représentés par des gens qui regardent moins l'intérêt national, l'intérêt pour tous et qui sont plus dans des jeux de partis, des jeux de chapelle". "Il faudrait parler à la France", tranche-t-il.
Budget : "Ce qu'il manque, c'est de la stabilité, de la vision"
Interrogé plus précisément sur les mesures contenues dans le projet de budget pour 2026, examiné à partir de lundi en commission des finances à l'Assemblée nationale, Michel-Édouard Leclerc affirme être"contre toutes les taxes, tant qu'on n’a pas un plan d'économie et de gestion".
Face aux efforts d'économies prévus, il dénonce les "chefs d'entreprise" qui ont, selon lui, "déconné en allant, tout le temps, demander des aides de l'État", tout en rappelant qu'ils constituent "la force vive de la nation", des gens "qui créent des emplois, qui créent de la richesse". "Aujourd'hui, ce qu'il manque, c'est de la stabilité, de la vision, estime Michel-Édouard Leclerc. C'est d'être renvoyé à nos propres capacités de financement, pour que l'État ne soit pas invoqué tout le temps. Mais c'est vachement dur", conclut-il.
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