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Plan de modernisation de Marseille, union de la gauche à l'élection présidentielle ... Le "8h30 franceinfo" de Benoît Payan

8h30 franceinfo Marc Fauvelle, Ersin Leibowitch, Jean-Jérôme Bertolus, Salhia Brakhlia et Myriam Encaoua Du lundi au dimanche à 8h33

Benoît Payan, le maire de Marseille, était l'invité du "8h30 franceinfo", mercredi 15 décembre.

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Publié le 15/12/2021 11:48

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Benoît Payan, le maire de Marseille, était l'invité du 8h30 de franceinfo mercredi 15 décembre. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Benoît Payan, le maire de Marseille, était l'invité du "8h30 franceinfo", mercredi 15 décembre. Plan de modernisation de Marseille, situation de la gauche pour l'élection présidentielle... Il répond aux questions de Salhia Brakhlia et Marc Fauvelle.

Plan de modernisation de Marseille : "Merci" à l'État

"Jamais l'Etat n'était venu aider aussi fortement Marseille", a réagi Benoît Payan. "Je dis merci à l'Etat", a-t-il insisté. Une réaction qui intervient au lendemain de la visite du Premier ministre dans la cité phocéenne, qui a notamment obtenu une rallonge pour la rénovation de 174 écoles, portant la participation de l'Etat de 254 à 400 millions d'euros sur le total de 1,2 milliard d'euros du plan pour Marseille, annoncé en septembre par Emmanuel Macron. "Il y a un effort financier de l'Etat qui est considérable", affirme le maire de Marseille. Benoît Payan assure que les travaux seront terminés "dans 80 [écoles] en 2026 et les 90 suivantes seront sur les cinq à six années suivantes".

Présidentielle : Jean-Luc Mélenchon, candidat de l'union de la gauche, "pourquoi pas"

Interrogé sur une éventuelle primaire de la gauche à la présidentielle, Benoît Payan a indiqué qu'il pourrait soutenir n'importe lequel des candidats, notamment le chef de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon.

A la question de savoir si le maire de Marseille soutiendrait Jean-Luc Mélenchon en cas de défaite d'Anne Hidalgo à une éventuelle primaire, Benoît Payan a répondu : "Pourquoi pas, qu'est-ce qui disqualifierait Jean-Luc Mélenchon, le fait qu'il ne m'ait pas soutenu ? Ou qu'il soit excessif avec moi ou pas d'ailleurs ? Moi je ne garde pas d'acrimonie."Je ne suis pas sûr du processus au moment même où on est en train de parler, conclut Benoît Payan. [Anne Hidalgo] peut gagner une primaire, les gens peuvent se ranger derrière elle, ou derrière Fabien Roussel, derrière Yannick Jadot ou Jean-Luc Mélenchon ou Christiane Taubira."