"On sait pertinemment qu'elle n'aboutira pas" : le RN ne votera pas la motion de destitution d'Emmanuel Macron déposée par LFI

Thomas Ménagé, député du Loiret, porte-parole du groupe RN à l’Assemblée nationale, était l’invité du "8h30 franceinfo", samedi 18 octobre 2025.

Article rédigé par franceinfo - Edité par Didier Mesgard
Radio France
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Temps de lecture : 2min
Thomas Ménagé, député du Loiret, porte-parole du groupe RN à l’Assemblée nationale, était l’invité du "8h30 franceinfo", samedi 18 octobre 2025 (FRANCEINFO/RADIOFRANCE)
Thomas Ménagé, député du Loiret, porte-parole du groupe RN à l’Assemblée nationale, était l’invité du "8h30 franceinfo", samedi 18 octobre 2025 (FRANCEINFO/RADIOFRANCE)

Thomas Ménagé, député du Loiret, porte-parole du groupe RN à l’Assemblée nationale, était l’invité du "8h30 franceinfo", samedi 18 octobre 2025. Il répondait aux questions de Benjamin Fontaine et de Camille Vigogne Le Coat.

"On fait croire à des Français qui n'en peuvent plus qu'on va lancer une procédure [de destitution] alors qu'on sait pertinemment qu'elle n'aboutira pas", déclare le député et porte-parole du Rassemblement national Thomas Ménagé. Il affirme que le RN ne votera pas la motion de destitution visant Emmanuel Macron. La France insoumise a annoncé mercredi qu'elle déposera une nouvelle motion de destitution à l'encontre d'Emmanuel Macron. LFI avait déposé une première motion de destitution qui avait été déclarée irrecevable 8 octobre dernier par le bureau de l'Assemblée nationale. Les groupes de gauche avaient voté pour, tandis que le RN s'était abstenu.   

"Il faut arrêter de faire des fausses joies aux Français parce que ça crée des ressentiments."

Thomas Ménagé

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"On fait croire aux Français que c'est fait, alors que ça n'aura vraisemblablement pas lieu, parce qu'il y a un certain nombre" de "blocages constitutionnels" et de blocages "à l'Assemblée nationale et au Sénat", explique le député RN du Loiret. Pour être adoptée, une motion de destitution doit être votée par l’Assemblée nationale et par le Sénat à la majorité des deux tiers de leurs membres, puis adoptée par le Bureau de la Haute Cour aux deux tiers également. C'est ce qui fait dire à Thomas Ménagé que "ça n'arrivera pas" même si "on serait très heureux qu'Emmanuel Macron démissionne"

Une dissolution "décalée de quelques semaines"

Le porte-parole du RN plaide une nouvelle fois pour la dissolution de l'Assemblée nationale. Selon lui, la dissolution est "juste décalée de quelques semaines parce que cette situation ne tient pas". "On va arriver dans quelques semaines à un point de blocage de nouveau qui mènera à une dissolution", prévient Thomas Ménagé. 

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