Incarcération de Nicolas Sarkozy : "Je trouve cela très inquiétant pour le système judiciaire", dit Louis Aliot vice-président du RN

Louis Aliot, maire de Perpignan, vice-président du Rassemblement national, est l'invité du "8h30 franceinfo", mardi 21 octobre 2025.

Article rédigé par franceinfo
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Louis Aliot, maire de Perpignan, vice-président du Rassemblement national, mardi 21 octobre 2025 (FRANCEINFO/RADIOFRANCE)
Louis Aliot, maire de Perpignan, vice-président du Rassemblement national, mardi 21 octobre 2025 (FRANCEINFO/RADIOFRANCE)

Louis Aliot, maire de Perpignan, vice-président du Rassemblement national, mardi 21 octobre 2025, était l'invité du "8h30 franceinfo", mardi 21 octobre 2025. Il répondait aux questions d'Agathe Lambret et d'Aurélie Herbemont.

Interrogé sur l'incarcération de Nicolas Sarkozy à la prison de la Santé à Paris mardi matin, Louis Aliot, estime que "cette exécution provisoire pose problème". Le maire de Perpignan et vice-président du RN évoque "une condamnation sans preuve" de l'ancien président de la République. 

Si Nicolas Sarkozy est relaxé en cour d'appel, alors "un ancien président de la République française aura été mis en prison, je ne sais pas combien de temps, parce qu'un tribunal l'a décidé en première instance", regrette Louis Aliot, avant d'ajouter : "je trouve cela très inquiétant pour le système judiciaire". "On me dit : 'il est présumé innocent, mais il va en prison'. Il y a quand même un problème", s'insurge Louis Aliot. "S'il est présumé innocent, il ne doit pas aller en prison", juge le vice-président du RN. "On peut s'interroger sur la motivation des magistrats qui, par l'exécution provisoire, le placent en détention", poursuit-il. 
 


Louis Aliot soutient que "l'exécution provisoire, dans des procès comme ceux-là, nuit à ce qui est un principe fondamental du droit, c'est le droit de faire appel". Il fait également référence à la condamnation de Marine Le Pen à cinq ans d'inéligibilité avec exécution provisoire dans l'affaire des assistants parlementaires d'eurodéputés du Front national. Dans cette affaire, "la véritable audience, ce sera celle qui commencera mi-janvier", le procès en appel. "Sur l'exécution provisoire, nous avons beaucoup de choses à dire", prévient Louis Aliot. 

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