Arrivée de Lecornu à Matignon : "Ce n'est pas la recherche d'un scalp, mais d'une réorientation politique", assure Aurélien Rousseau
Le député des Yvelines, ancien ministre de la Santé, était l'invité du "8h30 franceinfo", samedi 13 septembre.
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"Ce n'est pas la recherche d'un scalp, mais d'une réorientation politique", déclare samedi 13 septembre sur franceinfo Aurélien Rousseau, ancien ministre de la Santé sous le gouvernement Borne, député du groupe socialiste, et membre de Place Publique, alors que le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu va devoir former un gouvernement. Le nouveau locataire de Matignon n'a "pas contacté de dirigeants de Place publique pour entrer au gouvernement", précise Aurélien Rousseau.
L'élu Place Publique assure "que les uns et les autres doivent s'entendre en faisant chacun des pas" et se dit "satisfait que Sébastien Lecornu ait commencé à voir les partenaires sociaux [la CFDT ce vendredi] parce qu'ils ont des propositions concrètes". Aurélien Rousseau attend de voir "ce que le Premier ministre est prêt à proposer, quelles sont les ruptures dont il parle, c'est aussi au gouvernement de dire ce qu'il est prêt à faire".
Aurélien Rousseau "en veut à François Bayrou d'avoir mis 10 balles de plus dans le désordre"
Le député des Yvelines évoque une "situation grave", précisant au passage qu'il "en veut à François Bayrou d'avoir mis 10 balles de plus dans le désordre en faisant ce pari" du vote de confiance. Aurélien Rousseau dénonce un certain immobilisme depuis les élections législatives de juin 2024, critiquant "une erreur, à l'été dernier", quand Emmanuel Macron "n'a pas souhaité nommer un Premier ministre de gauche", alors que le NFP [Nouveau front populaire] était arrivé en tête du scrutin.
Le président de la République "continue avec des proches, nomme sans doute un de ses plus proches Premier ministre", raille Aurélien Rousseau, qui se demande "quelle politique ce plus proche est prêt" à mettre en place et s'il a "les marges de manoeuvre" pour cela. Le député avoue avoir des doutes lorsqu'il "entend qu'en fait le président de la République et le Premier ministre veulent garder l'essentiel du gouvernement" actuel.
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