Européennes : Daniel Cohn-Bendit n'est "pas tenté", mais "participera" à la campagne
L'ancien eurodéputé écologiste Daniel Cohn-Bendit affirme, lundi sur franceinfo, que les élections européennes de 2019 ne font pas partie de son "plan de vie".
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L'ex-député européen écologiste Daniel Cohn-Bendit, invité lundi 1er octobre de franceinfo, affirme ne pas vouloir se présenter aux prochaines élections européennes. "Je ne suis pas tenté. Ce n'est pas dans mon plan de vie", a-t-il déclaré.
"J'aurai 74 ans quand il y aura ces élections. Plus cinq ans, ça ferait 79 ans (...) C'est intellectuellement un défi et physiquement éprouvant", a-t-il expliqué. Daniel Cohn-Bendit participera toutefois à la campagne. "Je vais effectivement aider La République en marche pendant la campagne électorale, en participant à des meetings, des discussions", a-t-il déclaré. Avec une chose : je ne dirai jamais de mal de Yannick Jadot et de la liste Europe-écologie; Ils ont tout à fait une justification de candidature (...) mais dans la situation actuelle en Europe, il faut une nouvelle force plus centrale sociale et écologique." Selon l'ex-eurodéputé, le "danger", pour l'Europe vient "des forces d'extrême droite", qui veulent "une addition de souverainetés nationales".
"Un pavillon français pour l'Aquarius"
Daniel Cohn-Bendit a jugé que la France devrait, dans certaines "situations exceptionnelles", accepter d'accueillir le bateau humanitaire l'Aquarius. Même si Emmanuel Macron "a raison de dire que c'est le port le plus près qui doit accueillir", pour compléter "la solution européenne", "un centre de premier accueil en France", serait nécessaire, dit-il.
Daniel Cohn-Bendit précise avoir signé une pétition diffusée vendredi 28 septembre par le journal Le Monde, appelant la France à accorder son pavillon au navire humanitaire. "Ce serait un geste fort, a-t-il lancé. Je sais que le président de la République est réticent, je sais que la majorité des Français sont réticents, mais c'est dans la tradition française, et c'est pour ça que cette pétition, qui a été lancée par Juliette Méadel et signée par pas mal de gens, est juste. Il faudrait donner le pavillon français à l'Aquarius."
Manuel Valls "au bout du rouleau"
Daniel Cohn-Bendit a estimé que Manuel Valls, qui a annoncé sa candidature à la mairie de Barcelone, en Espagne, "ne manquera pas" à la France. "Il était au bout du rouleau, c'était bloqué, il s'est un peu trompé, il s'est isolé, donc, voilà, il ne manquera pas", a-t-il déclaré.
"Manuel Valls n'a pas réussi, dont acte. Maintenant, ce n'est pas facile, conquérir la ville de Barcelone. Il faut qu'il soit le candidat des socialistes espagnols, des Ciudadanos, donc des libéraux, et le candidat de la droite, pour avoir une chance de gagner", a précisé Daniel Cohn-Bendit. Il salue, toutefois, cette candidature : "Je suis pour sauter par-dessus les frontières et je trouve que Manuel Valls soit candidat, maintenant, à Barcelone, pour l'Europe c'est un beau symbole."
Par ailleurs, Daniel Cohn-Bendit s'est montré très critique envers le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, qui avait mis en garde Emmanuel Macron contre un risque d'isolement avant d'annoncer sa candidature aux municipales à Lyon. "Je voudrais dire que je ne suis pas d'accord avec la méthode Collomb, sa méthode de faire de la politique. Je trouve inimaginable qu'il revienne à Lyon, mais laissez un peu une nouvelle génération faire Lyon !", a-t-il lancé.
"Evidemment que l'Elysée isole. Et en même temps, c'est l'Elysée c'est comme ça, donc je trouve qu'il y a des moments où des ministres s'isolent eux-mêmes dans leur tête", a ajouté Daniel Cohn-Bendit.
Regardez en intégralité l'intervention de Daniel Cohn-Bendit sur franceinfo le 1er octobre 2018.
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