Conflit Israël-Iran : "Cet affrontement est loin d'être terminé", estime l'eurodéputé Bernard Guetta

8h30 franceinfo Jérôme Chapuis, Salhia Brakhlia Du lundi au dimanche à 8h33

Bernard Guetta était l'invité du "8h30 franceinfo" le 15 juin 2025, 48 heures après l'offensive lancée par l'État hébreu contre l'Iran.

Article rédigé par franceinfo
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Bernard Guetta, député européen du groupe Renew, sur franceinfo le 15 juin 2025. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
Bernard Guetta, député européen du groupe Renew, sur franceinfo le 15 juin 2025. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"C'est une vraie guerre", estime l'eurodéputé Bernard Guetta, Invité de franceinfo dimanche 15 juin. "Cet affrontement est loin d'être terminé. Cela étant, je vois mal, au point où on en est, comment le régime iranien ne pourrait pas en sortir considérablement affaibli", ajoute-t-il. Les échanges de frappes aériennes entre Israël et l'Iran se poursuivent dimanche matin, deux jours après le début de l'offensive sans précédent lancée par l'État hébreu contre des sites militaires et nucléaires iraniens. L'élu européen affirme même qu'une chute du régime iranien n'est "pas impossible". 

Les États-Unis en retrait

Alors que Donald Trump se fait discret depuis le début des bombardements, auxquels son administration n'a selon lui aucunement participé, Bernard Guetta prédit que "les États-Unis vont continuer à s'éloigner du Proche-Orient" au profit des Européens que le conflit concerne "beaucoup plus directement". "Le mouvement est déjà amorcé", assure-t-il. 

Emmanuel Macron "solidaire" du Danemark au Groenland

Le déplacement d'Emmanuel Macron au Groenland ce dimanche est un "signe de solidarité" pour le Danemark, assure Bernard Guetta. Le royaume scandinave subit depuis de nombreux mois la pression de Donald Trump, le président américain martelant ses velléités d'annexion du territoire danois autonome. 

L'eurodéputé ne croit toutefois pas à un déploiement militaire américain au Groenland. "La menace réelle des États-Unis, c'est évidemment des pressions économiques et politiques", estime-t-il. Il affirme enfin que "Trump pense pouvoir acheter politiquement et financièrement le Groenland et les Groenlandais".

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