Autoroutes : "Je souhaite des péages qui augmentent moins", affirme le ministre des Transports
Philippe Tabarot, ministre des Transports était l'invité du "8h30 franceinfo", vendredi 11 juillet 2025.
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En moyenne, les tickets des péages ont augmenté de 0,92 % en 2025, un peu moins que l’inflation, contre 3% en 2024 et 4,75 % en 2023. Le ministre des Transports, Philippe Tabarot (LR), déclare sur franceinfo vendredi 11 juillet souhaiter "des péages qui augmentent moins" sur les autoroutes. "Les augmentations sont le fruit des conventions qui avaient été signées il y a quelques années, je ne souhaite pas le même système", se défend Philippe Tabarot. "Je pense que le système concessive est une bonne chose, mais tel qu'il a été négocié précédemment ne me convient pas". Entre 2031 et 2036, les sept plus grandes concessions autoroutières arrivent à échéance.
Un projet de loi cet hiver
Le gouvernement souhaite déposer un premier projet de loi sur ce sujet en décembre 2025. Parmi les propositions privilégiées par Philippe Tabarot, il y a "une clause de revoyure tous les cinq ans, des concessions qui soient plus réduites avec un périmètre qui soit plus pertinent et des péages qui augmentent moins et qui puissent permettre tout de même de dégager environ 2,5 milliards par an".
Cet argent pourra servir à financer les autres modes de transport et à trouver un équilibre budgétaire. Les autoroutes "qui génèrent un certain nombre de profits" pourront "servir à financer d'autres modes de transport et notamment les infrastructures ferroviaires, les infrastructures des routes nationales, des ponts éventuellement départementaux et communaux", propose le ministre.
Philippe Tabarot s'est également exprimé sur la grève des aiguilleurs du ciel, début juillet, qui a causé l'annulation de plus de 1 000 vols en pleine période de départs en vacances. "J'irai au bout de cette réforme, parce qu'il en va de la sécurité des personnes qui prennent l'avion", affirme le ministre des Transports. Les syndicats dénoncent le manque d'effectifs et leurs conditions de travail, mais s’opposent surtout à une réforme imposant l’utilisation de pointeuses biométriques pour contrôler la présence des contrôleurs à leur poste.
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