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Retraites : "Cette réforme est dans l'ADN de ce que la droite républicaine défend depuis des années", estime le député LR Alexandre Vincendet

L'invité franceinfo soir Jean-François Achilli Du lundi au vendredi à 18h32

Après le rejet par l'Assemblée nationale de la motion de censure déposée par la Nupes, Alexandre Vincendet, député LR du Rhône, estime sur franceinfo qu'il faut "parfois prendre des mesures impopulaires pour sauvegarder notre système de retraites".

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Publié le 12/06/2023 19:40 Mis à jour le 12/06/2023 19:47

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Le député Les Républicains Alexandre Vincendet s'exprime à l'Assemblée nationale, le 7 mars 2023. (THOMAS SAMSON / AFP)

"Cette réforme est dans l'ADN de ce que la droite républicaine défend depuis des années", explique ce lundi sur franceinfo Alexandre Vincendet, député LR du Rhône. La motion de censure déposée par la Nupes contre le gouvernement après sa réforme des retraites, a été rejetée par l'Assemblée en ne recueillant que 239 voix sur les 289 nécessaires, en l'absence du soutien des députés LR.

"On doit parfois prendre des mesures impopulaires et nécessaires pour sauvegarder notre système de retraites par répartition. Je préfère assumer une mesure impopulaire et qu'on ne vienne pas me reprocher dans dix ans de n'avoir rien fait quand c'était nécessaire", argumente Alexandre Vincendet. La démocratie, "parfois on gagne, parfois on perd. L'opposition d'extrême gauche perd systématiquement sur ce vote et ce n'est pas leur agitation" qui fera revenir "sur le fait qu'ils ne sont pas majoritaires".

Un accord entre LR et la majorité présidentielle sur le projet de loi immigration ?

Pour la suite, Alexandre Vincendet est favorable à un accord de gouvernement entre LR et la majorité. "Je crois savoir qu'Eric Ciotti va être reçu cette semaine par Gérald Darmanin", même s'il avait demandé à l'être par le président de la République. "Ce n'est pas le président de la République, mais Gérald Darmanin qui va présenter le texte sur l'immigration", avance le député LR du Rhône.

Pour lui, depuis le début de la mandature, "il y a une majorité de fait même si ce n'est pas populaire de le dire dans ma famille politique". Il faut, selon lui, "un pacte de gouvernement, un pacte majoritaire". "Il faut se mettre autour de la table pour le bien du pays et qu'on arrive à trouver des points d'accord sur des réformes essentielles notamment sur l'immigration".