Meurtre dans une mosquée du Gard : "Jean-Luc Mélenchon fait de la récupération à des fins électorales", selon la députée macroniste Maud Bregeon

Pour elle, Jean-Luc Mélenchon "essentialise les Français de confession musulmane" depuis plusieurs années et "voit d'abord en eux des musulmans avant de voir des Français".

Article rédigé par franceinfo
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La députée Ensemble pour la République Maud Bregeon était l'invitée politique de franceinfo soir lundi 28 avril 2025. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
La députée Ensemble pour la République Maud Bregeon était l'invitée politique de franceinfo soir lundi 28 avril 2025. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"Jean-Luc Mélenchon fait de l'instrumentalisation et de la récupération à des fins électorales", a déclaré lundi sur franceinfo la députée Ensemble pour la République Maud Bregeon, au lendemain du rassemblement contre l'islamophobie organisé à Paris après l'assassinat d'un fidèle musulman dans une mosquée du Gard.  

"On ne doit faire aucune distinction [entre les Français] ni aucune récupération. Je pense notamment à Jean-Luc Mélenchon, qui fait de l'instrumentalisation et de la récupération à des fins électorales", a estimé la députée.

"Ce n'est pas une question de course de savoir si on se rend sur place dans l'heure"

Maud Bregeon

sur franceinfo

"Depuis plusieurs années, Jean-Luc Mélenchon essentialise les Français de confession musulmane, voit d'abord en eux des musulmans avant de voir des Français", ajoute Maud Bregeon, considérant "qu'un certain nombre de stratégies électorales sont déployées par La France insoumise pour aller capter une partie de l'électorat dit musulman. C'est indigne et ça va à l'encontre de l'unité nationale à laquelle on doit tous travailler".

Interrogée également sur le deux poids deux mesures dénoncé par la gauche après ce meurtre, la députée macroniste se dit "extrêmement choquée par ce débat qui consiste à savoir s'il y aurait une hiérarchie entre les meurtres islamophobes et antisémites" fustige Maud Bregeon. "Ce n'est pas une question de course, de timing, de savoir si on se rend sur place dans l'heure, dans les deux heures, dans les dix heures, dans les 24h. L'important est d'avoir une condamnation extrêmement rapide et ferme, sans équivoque ni ambiguïté. Ça a été le cas du gouvernement et du président de la République".

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